Le sommet de l'OTAN s'ouvre en mettant l'accent sur la solidarité dans l'ère post-Trump

Les dirigeants des pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), y compris le président américain Joe Biden, se sont réunis lundi à Bruxelles pour tenter de rebâtir la solidarité entre les Etats membres.

Le sommet de cette organisation composée de 30 pays est le premier auquel participe M. Biden en tant que président américain, après quatre années de chaos sous l'administration de son prédécesseur Donald Trump qui avait qualifié l'alliance militaire d'"obsolète".

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré lundi matin à la presse que les dirigeants se rencontraient "à un moment charnière pour notre alliance et aujourd'hui, nous allons ouvrir un nouveau chapitre de notre relation transatlantique".

M. Stoltenberg a fait savoir que le sommet aborderait l'agenda "OTAN 2030", une initiative globale visant à garantir que l'alliance soit toujours prête aujourd'hui à relever les défis de demain.

Selon lui, les dirigeants présents au sommet consolideront l'article V du traité fondateur de l'OTAN, qui dispose qu'une attaque contre l'un de ses membres est considérée comme une attaque contre tous les membres. Il a ajouté que le secteur d'intervention de l'OTAN couvre non seulement les airs, la mer et la terre mais également le cyberespace et l'espace.

Parmi les préoccupations auxquelles est confrontée l'OTAN, l'organisation doit concilier son rôle avec l'autonomie de défense accrue que souhaite l'Union européenne. Le président français Emmanuel Macron a souligné l'importance de l'Europe au sein de l'alliance de défense occidentale et écrit sur Twitter que "l'Europe a vocation à jouer un rôle de puissance d'équilibre dans le monde d'après".

Le sommet sera également l'occasion d'évoquer les relations du bloc avec la Russie et la Chine ainsi que l'avenir après son retrait militaire d'Afghanistan.