Dernière mise à jour à 14h26 le 29/07
Les Etats-Unis et la Russie ont pris part mercredi au "Dialogue sur la stabilité stratégique" de haut niveau auquel le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine s'étaient engagés lors de leur rencontre à Genève le mois dernier.
Ce dialogue bilatéral, dirigé par la secrétaire d'Etat adjointe américaine Wendy Sherman et le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, s'est tenu à huis clos à Genève.
Selon un communiqué du gouvernement américain publiée mercredi, la délégation américaine a évoqué les priorités politiques des Etats-Unis, l'environnement de sécurité actuel, les différentes perceptions nationales des menaces à la stabilité stratégique, les nouvelles perspectives en matière de contrôle des armes nucléaires, et le format des futures sessions de dialogue sur la stabilité stratégique.
"Les discussions de Genève ont été professionnelles et substantielles. Les deux délégations ont convenu de se réunir à nouveau en session plénière fin septembre, et de tenir des consultations informelles dans l'intervalle, dans le but de déterminer les thèmes sur lesquels les groupes de travail de haut niveau devront se pencher lors de la deuxième session", indique le communiqué.
Le ministère russe des Affaires étrangères a quant à lui déclaré dans un communiqué que la réunion de mercredi avait couvert nombre de sujets "globaux".
"Conformément aux instructions des présidents des deux pays, une discussion approfondie a eu lieu sur les approches des deux parties en vue de maintenir la stabilité stratégique, les nouvelles perspectives de contrôle des armements et les mesures de réduction des risques", indique le communiqué russe.
"Divers aspects du futur développement de notre coopération sur cette question ont également été abordés", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué conjoint publié à la suite de leur sommet de Genève le 16 juin, MM. Biden et Poutine ont réaffirmé leur engagement en faveur du contrôle des armements et de la réduction des risques.
Les deux dirigeants ont également convenu que des diplomates et des experts militaires des deux pays se rencontreraient pour un "dialogue sur la stabilité stratégique", afin de jeter les bases des futures mesures de contrôle des armements et de réduction des risques.