Dernière mise à jour à 08h21 le 04/01
Le Service national de la santé (National Health Service, NHS) britannique sera soumis à une pression "considérable" dans les semaines à venir du fait de la vague actuelle du variant hautement transmissible Omicron, a averti lundi le Premier ministre britannique Boris Johnson.
"Il ne fait aucun doute qu'Omicron continue de déferler à travers le pays", a déclaré M. Johnson dans un centre de vaccination. "Je pense que nous devons reconnaître que la pression sur notre NHS, sur nos hôpitaux, va être considérable au cours des deux prochaines semaines, et peut-être davantage".
Le Premier ministre a toutefois noté que le variant Omicron semble "clairement plus modéré" que ses prédécesseurs, mais que ce serait aussi une "folie" de dire que la pandémie est terminée. Il a en conséquence exhorté les gens à passer un test avant de "rencontrer quelqu'un que vous ne rencontrez pas habituellement" et à recevoir les première, deuxième et troisième doses de vaccin dans la mesure du possible.
Selon les chiffres officiels publiés lundi, le Royaume-Uni a signalé 157.758 nouveaux cas de COVID-19 au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de cas de coronavirus dans le pays à 13.422.815.
Le pays a également signalé 42 nouveaux décès liés à la COVID-19, portant le nombre total de décès liés au coronavirus au Royaume-Uni à 148.893, avec 11.918 patients atteints de COVID-19 toujours hospitalisés.
Les données sur les cas et les décès de lundi n'incluaient que l'Angleterre et l'Ecosse.
Par ailleurs, les derniers chiffres ont montré que plus de 90 % des personnes âgées de 12 ans et plus au Royaume-Uni ont reçu une première dose de vaccin et plus de 82 % deux doses, tandis que plus de 59 % ont reçu une injection de rappel, ou troisième dose d'un vaccin anti-COVID-19.