L'excellente organisation des Jeux olympiques d'hiver de Beijing a contribué aux bons résultats des athlètes turcs

L'excellente organisation des Jeux olympiques d'hiver de Beijing 2022 a joué un rôle déterminant dans les résultats historiques obtenus par la Turquie aux cours des Jeux, ont déclaré des membres de l'équipe turque.

Furkan Akar, le premier patineur de vitesse sur piste courte turc qualifié pour les Jeux olympiques, s'est classé 6e au cours de la finale, l'un des meilleurs classements que la Turquie ait jamais obtenus aux Jeux d'hiver.

"Ce qui m'a le plus marqué pendant les Jeux a été la cérémonie d'ouverture. Des milliers de personnes ont participé à cet événement parfaitement préparé et synchronisé", a-t-il déclaré à Xinhua dans une interview donnée à Ankara.

"C'était parfait. C'est un moment que je ne peux oublier. Je chérirai ces bons souvenirs", a-t-il affirmé.

L'Olympien a salué l'organisation des jeux, mais aussi les mesures anti-coronavirus strictes imposées par les autorités pour assurer le bon déroulement des jeux.

"Le village olympique était amusant, je ne m'ennuyais jamais, il y avait plusieurs endroits où l'on pouvait s'amuser ou faire du shopping. Il y avait toujours des occasions d'entrer en contact avec d'autres athlètes", a-t-il noté.

M. Akar, comme de nombreux autres Olympiens, a exprimé son admiration pour la cérémonie d'ouverture des jeux.

"L'ouverture des jeux était quelque chose de nouveau et d'impressionnant. C'est la première fois que j'assistais à un tel événement", a-t-il expliqué.

"Les mesures anti-COVID en vigueur au village étaient rigoureuses, et les responsables étaient particulièrement diligents en matière de distanciation sociale et de port du masque. Après chaque repas, les tables et les aires de restauration étaient désinfectées", a-t-il déclaré.

Artur Sultangaliyev, entraîneur en chef de l'équipe turque de patinage de vitesse sur piste courte, a quant à lui souligné que les conditions en vigueur à Beijing étaient les mêmes pour tout le monde.

"Nous savions que les conditions allaient être difficiles à cause de la pandémie", a déclaré l'entraîneur kazakh et ancien Olympien. "Tout le monde devait porter le masque, respecter la distanciation sociale et prendre ses repas dans un environnement aseptisé", a-t-il indiqué.

Il a cependant estimé que ces mesures de lutte contre la COVID-19 "avaient eu un impact positif" sur les performances des athlètes turcs, car elles ont permis d'imposer la discipline nécessaire à de bons résultats.

Au cours des trois premiers jours des Jeux olympiques d'hiver, le sauteur à ski turc Fatih Arda Ipcioglu s'est qualifié pour les demi-finales pour la première fois de l'histoire olympique de la Turquie. La skieuse alpine turque Ozlem Carikcioglu, qui a participé au slalom géant, a quant à elle réussi à terminer une course très difficile.

M. Sultangaliyev a remercié les autorités chinoises pour l'"excellente" organisation des jeux et pour le respect des croyances religieuses de tous les participants.

"Tout là-bas, y compris l'organisation, était de première classe... Par exemple, comme nous venons d'un pays musulman, il y avait de la cuisine halal, ce qui était très plaisant", a-t-il noté.

L'entraîneur-chef a également fait l'éloge des installations proposées aux équipes du monde entier.

"Nos chambres étaient splendides... Les conditions de vie étaient excellentes, et je pense que c'est pour cela que nos performances ont été aussi bonnes à Beijing", a-t-il ajouté.