Sans le versement d'une nouvelle tranche d'aide d'un montant de 31,5 milliards d'euros (40,4 milliards de dollars), les caisses du pays pourraient être vides dès le 16 novembre, avait averti en octobre le Premier ministre grec, Antonis Samaras.
Toutefois, comme l'UE et le FMI diffèrent toujours sur les moyens de maîtriser la dette souveraine grecque et d'affronter la crise, les ministres des Finances de la zone euro, qui doivent se réunir lundi à Bruxelles, ne devraient pas donner leur "feu vert" au nouveau versement pour l'instant, comme cela était prévu il y a encore seulement quelque jours.
M. Samara, ainsi que le ministre grec des Finances Yannis Stournaras, qui va participer à la réunion à Bruxelles, ont exprimé leur confiance devant le parlement, avant le vote sur le projet de budget, sur le fait que la Grèce recevrait l'aide à temps pour éviter que l'Etat ne fasse faillite.
Dans le même temps, les protestations contre les mesures de rigueur se poursuivent. Dimanche soir, quelque 10 000 personnes ont manifesté pacifiquement devant le parlement.
Depuis 2010, les mesures d'austérité, qui comprennent des baisses importantes des salaires et des retraites, ont provoqué plusieurs mouvements de grève générale à travers le pays.