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Les diplômés chinois se tournent plutôt vers l'étranger pour un premier emploi

( le Quotidien du Peuple en ligne )

06.01.2014 à 16h41

Nombre de diplômés universitaires en Chine

Fu Siyu devait prendre un vol à Beijing pour Singapour ce lundi matin. L'étudiante de 20 ans, diplômée en économie et commerce international, travaillera dans le domaine de la vente dans une librairie à l'aéroport Changi de Singapour au cours des deux prochaines années.

La jeune Fu fait partie des 7,27 millions d'étudiants universitaires qui termineront leurs études en Chine en juin prochain, un nombre presque égal à la population de la Suisse.

De nombreuses universités autorisent les étudiants à utiliser leur dernier semestre pour chercher un emploi ou un stage face à une concurrence de plus en plus féroce. Certaines, dont l'Université des langues étrangères du Shandong, où étudie Fu, permettent même aux futurs diplômés de chercher des débouchés sur les marchés d'outre-mer.

L'université de Rizhao a lancé une campagne de trois ans pour envoyer 1000 étudiants à l'étranger au mois de décembre, a déclaré Du Lin , vice-présidente de l'établissement.

Sur 3000 étudiants diplômés en 2013, environ 100 d'entre eux ont trouvé un emploi, principalement en tant que vendeur dans les magasins hors taxes dans les aéroports internationaux, ou dans le domaine de l'enseignement ou de l'hôtellerie dans les pays tels que Singapour, le Japon et les Emirats arabes unis.

«Les salaires (dans les pays développés) sont beaucoup plus élevés, ce qui fait que nos étudiants sont prêts à travailler à l'étranger», a souligné Du Lin.

En précisant que le salaire de départ est d'environ 3000 à 4 000 yuans (500 à 660 $) pour les jeunes diplômés en Chine, mais ceux qui partent à l'étranger peuvent gagner environ 10 000 yuans pour le même travail.

«Nous allons réformer notre cursus de formation pour répondre aux exigences des entreprises étrangères et d'enseigner les techniques pour les entretiens», a-t-elle expliqué».

L'université de Rizhao a même intégré une agence commerciale pour aider les étudiants à demander un visa de travail et réserver des vols dans les aéroports.

Fu Siyu a donné son accord pour participer à un programme de travail à l'étranger après avoir assisté à une foire de l'emploi sur le campus cet été. La jeune Chinoise a versé 30 000 yuans pour l'inscription et s'est rendue à plusieurs entretiens, comprenant des emplois de vente dans un salon de beauté et à l'aéroport.

«Toutes les entrevues ont eu lieu en anglais, a indiqué l'originaire de la région autonome de Mongolie intérieure. «Je suppose que les responsables voulaient connaître nos compétences en communication, notre attitude par rapport au travail et voir notre apparence».

Elle sera payée 5000 yuans au cours des deux mois de formation pour améliorer son anglais oral ainsi que des cours culturels sur Singapour.
Le 30 décembre, Fu a reçu une offre pour travailler à l'aéroport de Changi avec un salaire mensuel 1,500 dollars singapourien (1,180 $) pour huit heures par jour, cinq jours par semaine et un congé annuel d'une semaine.

«Je me réjouis d'apprendre de nouvelles choses dans un nouvel environnement et de pouvoir améliorer mon anglais», a-t-elle confié.

La province du Shandong envoie annuellement environ 50 000 salariés à l'étranger, mais la plupart sont des personnes non qualifiées qui acceptent des emplois dans le domaine de la construction et dans des projets agricoles et de la déforestation, a déclaré Zhang Peng , directeur adjoint de la division de la coopération économique, dépendant du département du commerce de la province.

Pour ce responsable, c'est devenu plus difficile de recruter des travailleurs migrants pour les marchés d'outre-mer, le fait que la disparité de rémunération entre la Chine et l'étranger pour le travail manuel est en train de disparaître.

«Le Japon est la première destination pour la population active de la province, mais le revenu annuel d'un travailleur migrant chinois aujourd'hui n'est pas si différente de nos jours et par rapport à la quantité, il y a près de 20 ans. De plus, le yen japonais a été déprécié, a fait remarquer Zhang Peng.

Les Industries de la main-d'œuvre dans les pays développés se tournent également vers le travail beaucoup moins cher en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est.

«Nous sommes conscients qu'il est urgent d'améliorer notre stratégie de travail», a reconnu Zhang.

Ajoutant que c'est une situation gagnant-gagnant pour encourager les diplômés universitaires à travailler à l'étranger, car cela peut soulager la pression de l'emploi domestique et de nombreux étudiants sont heureux d'avoir une expérience de travail à l'étranger, pour eux c'est un bon moyen d'élargir leurs horizons et de devenir plus compétitifs.

Le gouvernement local a commencé à encourager les étudiants à chercher un emploi à l'étranger en 2010, a indiqué Li Liang, directeur du centre de services d'information sur l'emploi des diplomés de l'Université de Shandong.

En 2013, environ 3000 étudiants diplômés de l'Université du Shandong ont été envoyés à l'étranger pour travailler, selon le centre.

«Singapour, le Japon et le Moyen-Orient recrutent le plus de diplômés du Shandong», a fait observer Li. «Le revenu annuel de ces pays est environ deux à cinq fois supérieur à celui de leurs homologues chinois».

Les professeurs de langue chinoise, les infirmières, ingénieurs et techniciens, les ventes et les membres du personnel administratif dans les industries du tourisme et le commerce au détail, sont les compétences les plus recherchées dans les pays développés, a expliqué Zong Qiuhong, en charge de l'emploi à l'étranger pour l'entreprise Changchun International Talent, une agence de recrutement dans la province de Jilin.

Le fait que pour l'experte, de plus en plus de Chinois se montrent enthousiastes pour les voyages à l'étranger et de pouvoir faire des folies sur les articles de luxe, les employeurs à l'étranger dans l'industrie du commerce de détail et du tourisme cherchent désespérément à embaucher des talents bilingues, en particulier du personnel parlant chinois.

Et de poursuivre qu' à Singapour, par exemple, la fuite des cerveaux des talents nationaux et le vieillissement de la population permet de nombreuses opportunités d'emploi pour les diplômés chinois. Compte tenu de la présence d'une importante communauté chinoise et d'une politique d'immigration favorable, Singapour est souvent le premier choix pour de nombreux demandeurs d'emploi.

Les autorités du commerce de Jilin ont invités des dizaines d'agences de recrutement agréées proposant environ 3 400 postes vacants à l'occasion d'un salon de l'emploi dédié fin novembre aux diplômés des universités de Changchun.

Bien que près de 300 étudiants ont laissé leurs coordonnées lors de ce rendez-vous, un tiers seulement a finalement envoyé son curriculum vitae pour l'application, a précisé Gu Hongming , directeur de l'administration de l'emploi outre-mer de Jilin.

Zhang Peng avec le département de commerce de Shandong a déclaré que plusieurs facteurs, notamment la sécurité dans un pays étranger et les frais de service pour les agences de recrutement pouvaient également effrayer certains étudiants.

D'après Lin Yanling, professeur d'études du travail à l'Institut chinois des relations industrielles, les possibilités d'emploi à l'étranger seront toujours limitées pour les diplômés chinois, comme la plupart des pays donnant une priorité pour les offres emplois à leurs ressortissants.

Cependant pour l'enseignante, la main d'oeuvre étant de moins en moins retenue par les frontières, « il est donc important pour nos étudiants et nos universités de diversifier les canaux de l'emploi».

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