Dernière mise à jour à 09h29 le 11/07
Le club britannique de Premier League des Tottenham Hotspurs a déclaré qu'il n'était pas impliqué dans de quelconques pourparlers de reprise en réponse à des informations récemment diffusées par un journal britannique, selon lesquelles un acheteur potentiel soutenu par Mark Zuckerberg, propriétaire de Facebook, songeait à faire une offre d'1 milliard de Livres (1,29 milliard de dollars). Le Sunday Times avait en effet rapporté que la société américaine d'investissement Iconiq Capital avait discuté avec un certain nombre de sociétés de rachat pour une possible initiative concernant le célèbre club, mieux connu auprès des fans sous le nom des Spurs.
D'après le quotidien, le fonds de San Francisco gère la fortune de plusieurs milliardaires de la Silicon Valley, et notamment le fondateur de Facebook. Le club est quant à lui la propriété, depuis 2001, de Joe Lewis, basé aux Bahamas, qui a acheté Tottenham par l'entremise du véhicule d'investissement ENIC, qui détient 85,55% du club. Tottenham a terminé deuxième de la Premier League la saison dernière derrière ses rivaux londoniens de Chelsea, se qualifiant à nouveau pour la très lucrative Ligue des Champions, la compétition des clubs de l'élite du football européen.
Les Spurs sont actuellement en train de construire un stade de 61 500 places sur leur site existant de White Hart Lane pour 800 millions de Livres et ils utiliseront le mythique stade national de Wembley cette saison pendant les travaux, dont l'achèvement permettra au club d'utiliser son nouvel écrin à partir de la campagne 2018-19. Tottenham s'est contenté de déclarer sur son site Internet (www.tottenhamhotspur.com) que « Le club s'est tourné vers Rothschild pour obtenir le financement du nouveau stade. Comme prévu, de nombreuses propositions se sont présentées, y compris la dette bancaire et les investissements en actions ».
Et pour lever tout doute sur un éventuel rachat, il a clairement précisé les choses : « Le club a annoncé le 31 mai 2017 l'achèvement du financement de la dette bancaire pour le nouveau stade avec un consortium de banques impliquant Bank of America Merrill Lynch International Limited, Goldman Sachs Bank USA et HSBC Bank Plc. Le conseil d'administration croit que cette solution est optimale pour les fans, les employés et les actionnaires et pour le développement continu du club. Le Conseil n'est impliqué dans aucune discussion relative à une offre publique d'achat pour le club ».