Environ un million d'Américains qui s'étaient arrêtés de fumer ont repris le tabagisme après les attentats du 11 septembre 2001, selon une étude menée Collège médical Weill Cornell.
L'étude, publiée par la revue Contemporary Economic Policy, concerne les coûts que le tabagisme entraîne à la société américaine après les attentats du 11 septembre 2001 ainsi que ceux de la ville d'Oklahoma.
"Cette étude fournit la première estimation (...) de l'effet du stress sur le tabagisme. On constate qu'une telle forte augmentation du tabagisme sur le plan national, apparemment en raison d'un événement, est extraordinaire et surprenante", a déclaré Michael F. Pesko, auteur de l'étude, affirmant que celle- ci "met en lumière un coût caché du terrorisme".
"Elle nous aide à mieux comprendre le coût réel que ces catastrophes ont causé sur le plan humanitaire et économique. Elle propose des moyens pour éviter de telles réactions de stress qui se traduisent par l'excès de fumer", a-t-il dit.
M. Pesko a déclaré que les attentats du 11 septembre 2001 avaient provoqué une croissance de 2,3% du tabagisme aux Etats- Unis, précisant que cette tendance s'était poursuivie jusqu'en 2003.
Il estime que le tabagisme lié aux attentats du 11 septembre 2001 coûte entre 530 et 830 millions de dollars au gouvernement américain.