Des chercheurs américains ont déclaré mardi avoir trouvé des biomarqueurs dans le sang qui pourraient être utilisés pour identifier les personnes à risque de suicide dans l'avenir.
Ces chercheurs de l'Université de l'Indiana estiment que le niveau de ces biomarqueurs peuvent augmenter de manière significative dans le sang des personnes souffrant des troubles bipolaires ayant des pensées de suicide et des personnes qui s'étaient suicidés.
L'investigateur principal Alexander Niculescu a indiqué qu'il s'agit d'une première "preuve de principe" pour un test pouvant fournir un avertissement précoce pour des personnes qui risque fortement un acte de suicide impulsif.
"Plus d'un million de personnes meurent de suicide chaque année dans le monde. C'est une tragédie évitable", a affirmé Niculescu, professeur associé de l'Ecole de médecine de l'Université de l'Indiana.
Selon lui, "il y a des gens qui ne révèlent pas qu'ils ont des pensées suicidaires quand vous leur demandez, ensuite ils se suicident. On n'y peut rien. Nous avons besoin de moyens meilleurs pour identifier, intervenir et prévenir ces cas tragiques".
Pendant trois ans, Niculescu et ses collègues ont suivi un groupe important de personnes souffrant de troubles bipolaires, mené des interviews et pris des échantillons de sang tous les trois à six mois. Ils ont fait une série d'analyses sur le sang de participants qui ont eu un changement radical de l'absence de pensées suicidaires à une forte idéation suicidaire.