L'Association nationale des journalistes de Chine a dénoncé et blâmé lundi trois journaux ayant publié de faux reportages.
En juin, un groupe envoyé par le journal China Business Herald basé à Beijing a fait chanté plusieurs organisations durant des interviews dans la province du Qinghai (ouest) et, n'ayant pas obtenu l'argent escompté, a publié de fausses informations sur Internet.
La deuxième affaire concerne un article publié en mai par le Sanxiang City Express, un important journal basé dans la province centrale du Hunan, accusant des responsables d'un village local de négligence et de conspiration avec les propriétaires de mines dont les opérations avaient détruit l'ensemble des terres cultivées.
Des enquêtes avaient ensuite révélé que les rizières du village étaient abondantes et qu'il n'existait aucune preuve de manquements aux devoirs de la part des responsables locaux.
La deuxième affaire concerne une série d'histoires publiées par le Shenzhen Economic Daily faisant état de frais illégaux dans des hôpitaux. Les articles mélangeaient certaines définitions importantes et ne présentaient aucune interview avec les parties clés.
"Le comportement de ces médias et journalistes a gravement violé le code de déontologie de la profession [...] influençant négativement le public tout en portant atteinte à l'honneur des journalistes", a indiqué l'association dans un communiqué, sans toutefois préciser les sanctions à l'encontre des contrevenants.
L'association a exhorté les professionnels du secteur à tirer les leçons de ces affaires, appelant les médias à renforcer la gestion et à trouver le bon équilibre entre responsabilités sociales et bénéfices économiques.