Les violations commises par des organisations médiatiques, dont des cas de chantage et de fabrication des nouvelles, ont été publiées mercredi par les autorités chinoises.
Les cas concernent les médias Henan Youth Daily, Southwest Business, Southern Daily, Maoming Evening News, Shanxi Market Herald, Xinzhou Daily, Health Herald and Henan Workers Daily, a indiqué l'Administration générale de la presse, de l'édition, de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision (AGPERCT).
Le journal Henan Youth Daily a forcé tous ses membres, dont ses éditeurs et ses journalistes, à demander à davantage d'institutions d'acheter le journal, pourtant, seul le personnel du service marketing a la charge de vendre les journaux. Le journal a également publié des publicités sous formes d'articles.
Le Henan Youth Daily a ainsi été condamné à une amende de 20.000 yuans (3.202 dollars) et a reçu l'ordre de corriger ses pratiques illégales de la part des autorités provinciales du Henan.
Zhang Haoli, un journaliste du Southwest Business, a demandé un versement de 40.000 yuans au gouvernement d'une commune de la municipalité de Chongqing pour la publicité en septembre et octobre 2013. Zhang a été condamné à une amende et sa carte de presse lui a été retirée par les autorités provinciales du Sichuan, alors que le journal a également reçu un avertissement et été condamné à une amende en avril.
Hu Yazhu, journaliste du Southern Daily basé à Guangzhou, a accepté environ 315.000 yuans d'une entreprise de juin à août 2011, avec Liu Weinan, journaliste d'un site d'Internet associé du Legal Daily basé à Beijing.
En outre, Hu et Liu ont fait chanter des entreprises pour environ 178.000 yuans en les menaçant de publier des reportages négatifs. Tous deux ont été arrêtés l'année dernière et leur cas sera bientôt jugé par un tribunal. Leurs cartes de presse leur ont été retirées et ils ont été interdits de journalisme à vie.
Une campagne a été lancée en mars, ciblant les fausses nouvelles et le chantage au sein de cette industrie. La campagne a été lancée par le département de la Communication du Comité central du Parti communiste chinois, le ministère de la sécurité publique, l'AGPERCT et six autres départements.