Selon une enquête menée auprès de Chinois vivant en Amérique du Nord par Career Builder, une société de recrutement, 70% ont exprimé leur désir de travailler en Chine ou d’y commencer une nouvelle activité. Parmi ces derniers, 24,69% se sont dits fortement disposés à le faire et 45,68% se sont dits prêts à le faire mais ont dit avoir besoin d’y réfléchir davantage.
Parmi les personnes prêtes à revenir pour travailler en Chine, 32,5% ont pris cette décision pour prendre soin et apporter un soutien à des parents, 27,9% ont dit que cela venait d'un sentiment d'appartenance plus fort envers la Chine, et 16,1% se sont dits attirés par le développement économique rapide du pays.
Mais cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y ait aucun problème.
Ceux qui se sont dits pas prêts à retourner en Chine pour travailler dans l'enquête initiale ont signalé qu’ils étaient surtout inquiets de « l'environnement relativement défavorable en Chine ». De plus, quand on leur a demandé quelle serait leur réaction initiale à l’idée de travailler en Chine, 43,48% ont répondu « une densité de population élevée, de l’attente et des queues partout, des embouteillages, des endroits surpeuplés et de l'inquiétude ».
Les sondés titulaires de masters ou de doctorats, comme ceux qui ont de 5 à 10 ans d'expérience professionnelle, n'ont pas exprimé une volonté élevée de retourner en Chine pour y travailler. La plupart d'entre eux ont indiqué qu'ils avaient déjà construit leur vie pour eux-mêmes à l'étranger et étaient hésitants quant à l’idée de changer leur mode de vie actuel. Ils ont également exprimé des inquiétudes face à leur capacité à se réadapter à la culture chinoise après avoir travaillé à l'étranger pendant une certaine période.