Le procès de l'ancien vice-gouverneur de la province chinoise de l'Anhui (est), Ni Fake, accusé d'avoir accepté des pots-de-vin et de détenir un patrimoine dont l'origine est indéterminée, s'est ouvert lundi.
Entre 2000 et 2012, Ni a accepté plus de 13 millions de yuans (2,1 millions de dollars) en argent, pierres précieuses et oeuvres d'art des directeurs de neuf sociétés en 49 occasions, a-t-on appris de l'acte d'accusation du Parquet populaire de Dongying.
En échange, Ni a profité de son poste pour rechercher des avantages pour ces groupes, qui étaient impliqués entre autres dans l'immobilier et l'exploitation minière. Il est accusé d'avoir apporté une aide à ces sociétés dans la planification de projet, la démolition d'habitations et le relogement pour le développement immobilier, ont indiqué les procureurs.
Les procureurs ont également accusé Ni de posséder un patrimoine d'une valeur de plus de 5,8 millions de yuans dont l'origine est inexpliquée.
Selon un communiqué publié par le Tribunal populaire intermédiaire de Dongying à l'issue du procès lundi, les procureurs, Ni Fake et les avocats de la défense ont examiné les preuves concernées lors de l'audience, et les deux parties "ont pleinement exprimé leurs opinions".
Le tribunal a annoncé qu'il rendrait son verdict à une date ultérieure.
Plus de 100 personnes, dont les proches de Ni Fake, des législateurs, des conseillers politiques, des journalistes et des citoyens de tous les milieux, ont assisté au procès.