Les autorités de Beijing ont annoncé que les services de réservation de taxi et de voiture fournis par Didi Kuaidi et Uber Technologies Inc. avaient alourdi les embouteillages dans la ville, lors d'une réunion tenue jeudi entre huit organes du gouvernement municipal et ces deux compagnies.
Huit organes gouvernementaux, à savoir l'administration municipale de contrôle des transports, la police, la commission du développement et de la réforme, les autorités des affaires fiscales, les bureaux de gestion des télécommunications et de l'information sur Internet, ont relevé que Didi Kuaidi et Uber étaient suspectes d'avoir effectué des services illégaux de transports de passagers, lancé des campagnes publicitaires non valides, et pratiqué l'évasion fiscale.
Les deux entreprises concurrentes engagées dans les services de transports en Chine ont fréquemment assisté aux entrevues proposées par les administrations de gestion locale, dans lesquelles elles ont reçu des avertissements ou ont fait l'objet de critiques pour avoir violé les règlements actuels.
De telles réunions fréquentes avec les autorités mettent en avant les incertitudes concernant le contrôle sur la réservation de taxi et de voiture et d'autres services offerts par les compagnies Internet et la tolérance des autorités concernant ces changements perturbateurs, apportées au transport public.
Selon les communiqués publiés par les deux entreprises lors d'une conférence de presse gouvernementale, elles chercherons une solution aux problèmes soulevés par les autorités, mèneront leurs affaires conformément à la loi et se soumettront au règlement.
La commission municipale des transports de Beijing a indiqué dans un communiqué que le transport public devrait être la priorité dans le cadre de la planification du développement des transports de Beijing tandis que les taxis ne peuvent être qu'un complément étant donné qu'ils occupent dix fois plus d'espaces routiers que les véhicules ordinaires.