Dernière mise à jour à 11h18 le 26/12
Un ancien enseignant japonais, qui aurait payé pour avoir des rapports sexuels avec 12 000 femmes aux Philippines, a été condamné au Japon pour avoir pris des photos de jeunes Philippines nues. Le tribunal de district de Yokohama condamné Yuhei Takashima, 65 ans, à deux ans de prison avec sursis avec suspension de quatre ans, un porte-parole à l'AFP. L'enseignant, qui aurait eu des relations sexuelles avec des filles aussi jeunes que 14 ans, est sorti de prison avec une promesse de ne pas récidiver.
Citant le verdict, Jiji Press a précisé que les jeunes filles sur les photos étaient « âgées entre 12 et 14 ans » et ont été photographiées dans un hôtel aux Philippines il y a environ deux ans. Selon les médias locaux, Takashima avait minutieusement catalogué près de 150 000 photographies de ses rencontres sexuelles sur une période de 27 ans dans près de 400 albums séparés. Devant le tribunal, il a tenté de s'expliquer en disant qu'il « avait l'habitude de collectionner des choses » et voulait « garder des souvenirs ». L'ancien directeur d'école a commencé à avoir des relations tarifées quand il a été envoyé dans une école japonaise à Manille en 1988.
Il a ensuite fait trois voyages à caractère purement sexuel par an dans le pays, soit un total de 65 visites. Pendant ce temps-là, il a eu des relations sexuelles avec plus de 12 000 femmes, dont Nippon TV dit qu'elles étaient âgées entre 14 et 70 ans. La juge Naoko Omori a qualifié les actes de Takashima d'« ignobles et vicieux », disant qu'il « a profité de la situation économique des jeunes filles » aux Philippines. « Que ce soit au Japon ou aux Philippines, les enfants doivent être protégés. Il aurait dû savoir cela en tant que professeur », dit-elle.
Les procureurs auraient demandé une peine de prison de deux ans. Au Japon, la possession d'images sexuelles ou des vidéos de personnes de moins de 18 ans peut entraîner une peine de prison après que le gouvernement ait modifié les lois qui interdisaient seulement la production et la distribution de pornographie juvénile. Les modifications sont entrées en vigueur cet été, mais elles ne comprennent pas les dessins ou images numériquement créés. Selon le Ministère de la justice, toute personne qui « possède de la pornographie juvénile dans le but de satisfaire son intérêt sexuel » risque une peine de prison allant jusqu'à un an ou une amende allant jusqu'à 1 million de Yens (8 300 Dollars US).