Dernière mise à jour à 08h29 le 14/01
Des dizaines de secouristes ont travaillé dans la nuit de mercredi à la recherche de victimes d'une avalanche qui a touché les Alpes françaises, tuant trois personnes après avoir enseveli des étudiants et un skieur ukrainien sur une piste interdite. Dix élèves du lycée Saint-Exupéry de Lyon, accompagnés par leur professeur, ainsi qu'un skieur ukrainien étaient dans ce secteur situé près de la station des Deux Alpes lorsque l'avalanche est survenue mercredi en fin d'après-midi.
Selon la préfecture du département de l'Isère, deux de ces étudiants et le skieur ukrainien sont morts, tandis qu'une opération de sauvetage a été rapidement lancée pour trouver et soigner les survivants. Plus de 60 personnes ont fait partie des efforts de sauvetage, y compris la police et des chiens de recherche et des équipes de secours. Il y avait aussi des hélicoptères -certains transportant les morts et des blessés, et d'autres participant aux efforts de recherche, dont un équipé d'une caméra thermique.
Selon Eric Arnol, un guide de ski aux Deux Alpes, les travaux de recherche des morts ou des personnes ensevelies ont continué même après le coucher du soleil sur cette région montagneuse. La pente très raide, située à environ 2.500 mètres d'altitude, où l'avalanche est survenue avait été fermée pour la journée. Les adolescents faisaient partie d'un groupe de 19 élèves et 3 encadrants du lycée Saint-Exupéry. 10 des élèves et un professeur ont été concernés par l'accident. Selon le ministère de l'Intérieur, « tous les autres enfants du groupe sont sains et saufs » et devaient être reconduits en car à leur lycée.
Cette zone comportait un niveau 3 sur 5 de risque d'avalanche, ce qui signifie qu'il y avait un risque supérieur à la moyenne de ruptures à des altitudes élevées. Les Deux Alpes avaient signalé 33 centimètres de neige fraîche mercredi, une quantité significative suite à un mois de décembre relativement sec et doux. Une enquête judiciaire a été ouverte, pour déterminer d'éventuelles responsabilités. L'audition du professeur, grièvement blessé mais dont le pronostic vital n'est pas engagé, sera sans doute déterminante.