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Pour Bill Gates, les poulets sont plus utiles que les ordinateurs pour lutter contre la pauvreté

le Quotidien du Peuple en ligne | 12.06.2016 09h31

Vous voulez mettre fin à l'extrême pauvreté ? Selon le super-magnat de la technologie Bill Gates, la réponse, ce sont des poulets. Et non, ce n'est pas le nom du nouveau logiciel Microsoft, mais bien de volatiles qu'il parle. Pour Bill Gates, le fondateur de la plus grande entreprise de logiciels au monde, la meilleure chose à faire pour améliorer la vie des personnes les plus pauvres du monde n'est pas leur donner des ordinateurs ou l'Internet, mais leur permettre d'élever quelques coqs et des poules.

« Il est assez clair pour moi que presque toutes les personnes qui vivent dans l'extrême pauvreté iront mieux si elles ont des poulets », a-t-il dit cette semaine sur son site GatesNotes.Com. La personne la plus riche au monde, qui a bâti sa fortune de 75 milliards de Dollars US en arrivant à convaincre presque tous les foyers du monde d'avoir un ordinateur Microsoft, a annoncé que sa Fondation Bill & Melinda Gates vient de conclure un partenariat avec le groupe de développement mondial Heifer International pour faire un don de quelque 100 000 poulets à des familles d'Afrique sub-saharienne vivant avec moins de 2 Dollars US par jour.

L'objectif, a-t-il dit, est de parvenir à ce que 30% des familles rurales de cette région puissent élever des races améliorées de poulets vaccinés, contre 5% actuellement. Et, selon Bill Gates, les retours sont meilleurs que d'autres solutions : les poulets coûtent peu à entretenir, ils se multiplient rapidement et les œufs et la viande de poulet peuvent améliorer la nutrition familiale. Et, a-t-il ajouté, ils donnent plus de pouvoir aux femmes. « Parce que les poulets sont petits et restent généralement près de chez eux, de nombreuses cultures les considèrent comme un animal pour les femmes, contrairement au plus gros bétail comme les chèvres ou les vaches. Et les femmes qui vendent des poulets sont susceptibles de réinvestir les bénéfices dans leur famille ».

 

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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