Dernière mise à jour à 10h13 le 12/06
L'organe chinois de sécurité des aliments a publié mercredi un règlement, qui entrera en vigueur le 1er octobre, pour renforcer la supervision du lait en poudre pour les bébés.
Les producteurs chinois et étrangers de lait maternisé en poudre devront s'enregistrer et obtenir un permis auprès de l'Administration générale des produits alimentaires et pharmaceutiques s'ils veulent vendre leurs produits en Chine.
S'ils utilisent des matières premières étrangères, le lieu ou le pays d'origine devra être spécifié, et les explications vagues, telles que "lait importé", "originaire de pâturages étrangers" ou "matières premières importées", seront interdites, stipule le Règlement sur l'enregistrement du lait maternisé en poudre.
Par ailleurs, il sera interdit d'utiliser des affirmations telles que "bon pour le cerveau", "améliore l'immunité" ou "protège le tube digestif" dans les instructions ou sur les emballages, selon le règlement.
La sûreté du lait en poudre pour bébés est un sujet sensible en Chine en raison d'une série de scandales survenus depuis 2008, lorsque de la mélamine a été découverte dans des produits du groupe Sanlu.
En avril, la police a arrêté neuf personnes impliquées dans la production et la vente de lait en poudre contrefait sous les marques "Similac" et "Beingmate". Environ 1.000 boîtes de lait maternisé en poudre, plus de 20.000 boîtes vides et 65.000 emballages contrefaits ont été saisis.
En 2015, la Chine a produit 700.000 tonnes de lait en poudre pour bébés, représentant 65% du volume des ventes dans le pays.