La Chine prévoit de renforcer la supervision sur la production de lait en poudre et de sanctionner rigoureusement les sociétés qui enfreignent les règlements de qualité et de sécurité, a déclaré vendredi l'autorité chinoise du contrôle de la qualité.
L'Administration générale des produits alimentaires et pharmaceutiques a demandé aux départements locaux de la supervision de pousser les producteurs laitiers à améliorer leur gestion pour assurer la sécurité des produits.
Par ailleurs, l'Administration enverra une équipe de spécialistes qui travailleront avec les autorités locales pour éliminer les risques de sécurité avant l'apparition d'un danger ou d'un scandale.
Les inquiétudes des consommateurs chinois ont été ravivées à de multiples reprises par les scandales à répétition qui ont éclaboussé le secteur.
L'affaire du lait en poudre contaminé à la mélamine avait tué six nourrissons en 2008 et en avait rendu malades plusieurs milliers d'autres en Chine.
Le 2 août 2013, le géant laitier néo-zélandais Fonterra a déclaré que certains de ses produits de petit-lait, fabriqués en mai 2012, avaient été contaminés par une bactérie pouvant causer le botulisme et il a rappelé des lots de lait en poudre infantile en Chine et dans d'autres pays.
Par ailleurs, des producteurs laitiers se sont trouvés au centre d'un sujet brûlant en Chine pour des questions liées à la santé ou à la tarification.
La Chine a imposé mercredi une amende record de 670 millions de yuans (108,65 millions de dollars) à six producteurs de lait maternisé à l'issue d'une enquête anti-monopole. Les six sociétés sont Biostime, Mead Johnson, Dumex, Abbott, Friesland et Fonterra.