Sondage : seuil pour devenir un 'célibataire d'or'

Si vous êtes célibataire et disposez d'un revenu mensuel de 8 000 yuans (1076,71 euros), vous êtes donc qualifié pour avoir en Chine le statut du «célibataire d'or», selon une nouvelle étude réalisé par Zhenai.com, le plus important site chinois de rencontres.

Une enquête menée auprès de 100 000 membres inscrits, avec 4 555 réponses apportées et publiées avant le 11 novembre, la date de la «Journée des célibataires» en Chine.

Cette journée est également célébrée par une frénésie d'achats en ligne, où les célibataires contribuent à une part importante du chiffre d'affaires. En ce qui concerne le pouvoir d'achat, le rapport indique que plus de la moitié des sondés touchent des gains mensuels compris entre 3 000 et 5 000 yuans. Un tiers d'entre eux ne pouvant se permettre de dépenser de 5 000 à 8 000 yuans par mois. Seulement 10% des personnes interrogées intègrent le fameux groupe des «célibataires d'or».

Une analyse plus approfondie montre que les membres de cette catégorie bien spéciale habitent à Shanghai, suivie par d'autres grandes villes comme Beijing, Shenzhen, Hangzhou et Guangzhou.

La gent féminine est plus nombreuse que les hommes dans ce groupe. Pourtant, les femmes seules accordent toujours la priorité au statut économique lors de rencontres. Parmi les répondantes, 80% acceptent un profil d'au moins 5 000 yuans pour faire connaissance lors d'un premier rendez-vous, 67% d'entre elles espèrent que leurs futurs maris gagnent de 5 000 à 10 000 yuans, alors que 25% attendent encore plus.

En comparaison, plus de 80% des sondés masculins ont peu ou pas d'exigences sur les salaires de leurs partenaires.

L'étude a également montré une attitude plus amicale envers les personnes divorcées, avec plus de 70% des hommes déclarant ne pas se soucier de ce détail.

Près de 73% des sondés sont prêts à tenter une «union d'essai» avant de s'engager dans un certificat de mariage. Les hommes sont 80% à penser qu'il s'agit là d'une étape nécessaire. Les femmes, cependant, sont plus hésitantes à une cohabitation avant le mariage. Seulement 60% d'entre elles pourraient accepter une telle situation.