Dernière mise à jour à 15h51 le 03/05
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| Des gardes-frontières de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang dirigent un drone pour patrouiller dans les zones frontalières de la région. Zhao Yongfeng / China Daily |
Longue de 5 600 km, la frontière de la région, partagée avec 8 autres nations, a connu plusieurs incursions. C'est pourquoi, a annoncé un haut responsable, la Région autonome ouïghoure du Xinjiang envisage de déployer des drones pour patrouiller sur ses frontières, dans la cadre du renforcement de la sécurité cette année.
« Le Xinjiang va déployer des drones, mettre en place des barbelés et installer des caméras de surveillance le long de la frontière pour empêcher le franchissement illégal de la frontière », a déclaré dans une interview Jerla Isamudin, vice-président de la région. Le Xinjiang doit renforcer la coopération pour échanger des informations liées au terrorisme avec les pays voisins, a-t-il déclaré.
La région travaille à relier les unités de contrôle des frontières de l'Armée populaire de libération aux réseaux électriques depuis 2014 pour fournir une alimentation électrique efficace aux équipements de haute technologie. En 2017, avait annoncé le PLA Daily, le journal de l'armée chinoise, 29 autres compagnies de défense des frontières au Xinjiang auront de l'électricité et n'auront plus à dépendre de générateurs d'énergie solaire et diesel instables.
Les pays voisins du Xinjiang, une région située dans le Nord-ouest de la Chine, comptent huit nations, dont le Pakistan et l'Afghanistan, et ont une frontière de plus de 5 600 kilomètres. Il s'agit du principal champ de bataille de la Chine dans la lutte contre le terrorisme.
Selon les autorités de police régionales, de nombreux terroristes qui ont mené des attaques dans la région ces dernières années ont suivi un entraînement à l'étranger et sont entrés illégalement, et certains se sont également enfuis à travers la frontière. Les autorités chinoises croient que la pénétration de l'extrémisme religieux venu de l'étranger a incité des individus à mener des attaques violentes au Xinjiang et dans d'autres parties du pays au cours des dernières années.
Shohrat Zakir, le président de la région, avait quant à lui déclaré en janvier que le Xinjiang imposerait des mesures d'entrée et de sortie plus strictes en 2017.
En 2016, la législature régionale a adopté un règlement sur le contrôle des frontières, qui est entré en vigueur en décembre dernier. Le règlement exige que les personnes vivant le long des zones frontalières signalent les étrangers aux autorités de la sécurité publique dans les 24 heures. En outre, ceux qui endommageraient les équipements de surveillance le long des frontières seront punis conformément aux lois.
De son côté, Nayim Yassen, directeur du Comité permanent de l'Assemblée populaire du Xinjiang, la législature régionale, a déclaré que le comité examinera les travaux sur le contrôle des frontières et fera des suggestions pour des améliorations plus tard cette année. Le Xinjiang considère la stabilité de la région comme une priorité.
Chen Quanguo, chef du Parti de la région, a enfin précisé que la situation en matière de sécurité locale est un indice important dans l'évaluation des fonctionnaires.
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