Dernière mise à jour à 09h40 le 03/05
Les Nations unies et leurs partenaires internationaux en Somalie ont appelé mardi les dirigeants de l'État régional de Galmudug à résoudre leurs divergences par le dialogue et la réconciliation.
Dans un communiqué commun publié à Mogadiscio, les diplomates représentant les Nations unies, l'Union africaine, l'Union européenne et les États-Unis ont déploré l'enlisement du dialogue visant à la réconciliation.
"Les partenaires appellent toutes les parties à éviter toute action susceptible de miner les efforts de réconciliation, et ils se tiennent prêts à faciliter le processus de réconciliation si toutes les parties sont d'accord", ont indiqué les partenaires.
Les observateurs estiment que ce litige, qui est apparu en janvier et a entraîné un vote pour destituer le président, pourrait avoir un impact déstabilisant.
Le président Abdikarim Guled a subi un vote de défiance du Parlement en janvier, des députés critiquant sa mauvaise direction.
M. Guled, qui était en fonction depuis juillet 2015, a démissionné en février, évoquant des raisons de santé comme cause de cette décision soudaine.
Les partenaires internationaux, qui suivent de près les développements à Galmudug, ont dit avoir été encouragés par les mesures positives adoptées par les parties ces dernières semaines pour ouvrir un dialogue en vue d'une réconciliation, de l'organisation d'élections complètes et de l'établissement d'une administration à large représentation, essentielle pour la légitimité, les progrès de sécurité et la viabilité de cet État régional.
"Les partenaires internationaux sont déçus d'apprendre que le dialogue s'est enlisé", ont-ils dit, appelant toutes les parties à poursuivre le dialogue de bonne foi.
Les partenaires ont également appelé les parties en conflit à saisir toutes les opportunités pour parvenir à la réconciliation et faire de l'établissement d'une administration ouverte à Galmudug une priorité.