Dernière mise à jour à 15h26 le 25/05
Des douaniers ont récemment saisi un colis de fourmis vivantes expédié en Chine depuis la France, expliquant que les espèces exotiques pouvaient présenter un risque pour l'écosystème.
Au total, 792 fourmis vivantes et plus d'une centaine d'œufs de fourmis emballés dans plus de 300 tubes à essai ont été interceptés et inspectés par le Bureau de l'inspection et de la quarantaine de l'entrée et de la sortie de la province du Hunan, a annoncé mardi le site web d’informations thepaper.cn.
Le contenu du paquet en provenance de la France n'a pas été déclaré. Le destinataire, un résident de Changsha, la capitale de la province du Hunan (centre de la Chine) reste injoignable.
Ces fourmis mesurant 10 millimètres, bien plus grandes que celles en Chine, font partie d’une espèce commune que l’on retrouve dans le sud de l'Europe, en Russie et en Ukraine, selon les douanes du Hunan. Elles se nourrissent de graines et de petits insectes, et capables de s'adapter à différentes conditions, avec une forte capacité à se reproduire.
Ces fourmis qui n'ont pas de prédateurs naturels en Chine, pourraient donc constituer une grave menace pour l'environnement naturel et l'agriculture du pays, devenant hors de contrôle en cas de multiplication. Ces insectes étaient certainement destinés à une fourmilière privée.
Selon les règlements, toute personne faisant entrer des espèces exotiques vivantes sur le territoire chinois, pouvant causer une épidémie, ou menacer la santé humaine, et la sécurité de l'agriculture et la foresterie du pays sera condamnée à une amende d'au moins 5 000 yuans (647,41 euros).