Dernière mise à jour à 13h27 le 28/08
« J'ai vu un paquet de gens du Renminribao (le Quotidien du Peuple) venir m'interroger », a déclaré Terry Crossman à son ami sur WeChat, avec un sourire illuminant son visage. « La semaine prochaine, j'ai CCTV, Zhejiang TV, et même la BBC qui attendent ».
Terry Crossman est un Américain de 62 ans qui se décrit comme un « véritable gentleman de Beijing » et qui vit dans la capitale chinoise depuis plus de 22 ans. Il est devenu une célébrité en ligne après qu'une vidéo le montrant en train de s'inscrire pour devenir une « Dama de Xicheng » soit devenue virale.
Terry Crossman est un Américain de 62 ans qui se décrit comme un « véritable gentleman de Beijing »
Le terme de « Xicheng Dama » se réfère à un groupe de bénévoles qui parcourent le district de Xicheng, dans le centre de Beijing, en tant que volontaires de la sécurité publique. Quelque 70% d'entre eux sont des femmes âgées de 58 à 65 ans.
« "Dama" signifie Tante, parce que, de fait, la plupart des bénévoles sont des femmes. Moi, je m'appelle "Xicheng Daye", ce qui signifie "Oncle qui fait du travail bénévole dans le district de Xicheng" », a précisé Terry Crossman dans un mandarin fluide empreint du dialecte de Beijing, tout en riant à haute voix. Mais il sait également parler couramment cantonais, parce qu'il a travaillé à Hong Kong pendant 12 ans comme chasseur de têtes avant de débarquer dans la capitale.
Il aime la culture des Hutongs de Beijing, où il vit depuis 22 ans.
Aujourd'hui, il enseigne gratuitement l'anglais et le chinois aux personnes intéressées par une immersion culturelle. Sans emploi à Beijing, Terry Crossman y séjourne avec un visa étudiant, qui expirera le 8 septembre.
« J'ai reçu des offres d'entreprises, mais je n'ai pas encore signé de contrat », a-t-il déclaré. « C'est dommage qu'il n'y ait pas de visa spécial pour les retraités. Nous verrons si je peux rester à Beijing ».
Il a conclu en disant que sa renommée en tant que « Xicheng Dama » étranger n'est que temporaire et finira par disparaître. Mais quant à son amour pour Beijing et la culture chinoise, sa réponse a été simple : « jamais ».