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Aucune preuve d'abus sexuel dans l'affaire RYB Education

le Quotidien du Peuple en ligne | 29.11.2017 15h58
Aucune preuve d'abus sexuel dans l'affaire RYB Education
Vue du jardin d'enfants de RYB Education à Beijing, le 24 novembre 2017. [Photo: IC]

La police de Beijing a déclaré mardi soir, n'avoir trouvé aucune preuve concernant l'affaire d'enfants victimes d'attouchements sexuels à l'école maternelle RYB Education New Word.

Des enfants d'âge préscolaire dans une maternelle du district de Chaoyang auraient été agressés sexuellement -transpercés par des aiguilles et pris des pilules non identifiées-, provoquant un scandale national.

Selon la police, l'enquête a montré qu'une enseignante répondant au nom de Liu, 22 ans, aurait utilisé des aiguilles à coudre sur les petits qui ne voulaient pas dormir, et a été interpellée.

Le jardin d'enfants compte 78 employés et huit hommes qui n'ont aucun contact avec les enfants en privé.

Aucune anomalie n'a été constatée après l'examen d'une petite fille impliquée dans l'affaire à la demande de sa famille.

Les enseignants n'étaient pas autorisés à donner des médicaments aux enfants, excepté ceux présentés par les parents.

Les images vidéo de la classe problématique obtenues par la police ont été endommagées, en raison de pannes fréquentes de courant. L'enquête a montré qu'un membre du personnel dans la salle de surveillance agacé par le bruit du moniteur coupait souvent l'électricité.

Près de 113 heures de vidéo ont été restaurées et visualisées et aucun acte d'abus n'a été décelé.

Les allégations selon lesquelles les enfants ont été molesté collectivement, viennent de rumeurs de deux jeunes femmes, Liu ( 31 ans) et Li (29 ans) qui ont été arrêtées. Li a reçu un avertissement de la police.

Dimanche 23 novembre, un clip vidéo diffusé par une chaîne de télévision, a montré un petit garçon expliquant avoir pris des pilules à l'école. Le père a finalement admis que tout était faux, et que c'est lui-même qui avait demandé à son fils d'agir ainsi.

Zhao, un parent surnommé Zhao, avait expliqué que des "médecins" nus qui effectuaient des contrôles corporels sur sa fille, puis s'était rétractée admettant que l'histoire était entièrement fabriquée et qu'elle était disposée à s'excuser auprès du public.

La police a déclaré que l'enquête suivait son cours.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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