Dernière mise à jour à 15h56 le 05/12
L'autorité de gestion de la ville de Beijing limitera le nombre et l'emplacement des enseignes sur les buildings afin de créer un horizon urbain visuellement clair et lumineux» et ainsi renforcer la gestion urbaine.
Une campagne lancée dans le cadre de la planification urbaine de la capitale pour l'année 2016 -2035.
Selon un communiqué de la commission, l'ensemble des enseignes et panonceaux fixés sur les toits devront être retirés. De plus, un seul panneau indiquant le nom d'une structure sera autorisé au niveau du troisième étage ou plus, et le nom devra être le même que celui enregistré auprès des autorités de planification.
Les seize districts de Beijing vont lancer cette campagne, et tout manquement dans l'enlèvement de ces panneaux «non conformes» sera noté sur les dossiers de crédit des institutions ou des individus.
Selon le Beijing Daily, près de 9 000 enseignes ont été retirées jeudi, la capitale chinoise en comptant plus de 27 000, a rapporté le journal en citant un officiel resté anonyme de la Commission de gestion de la ville de Beijing.
Soulignant également que le district de Shijingshan a déjà récupéré 1 700 panneaux (le premier à prendre cette disposition). Le district de Chaoyang arrive en tête, avec la suppression de 2 500 écriteaux.
Une opération qui devra être terminée d'ici fin décembre et la commission municipale inspectera la ville «route par route» à partir de janvier prochain.
Ces mesures ont provoqué un vif débat en ligne. Certains internautes ont applaudi cette décision, alors que d'autres pensent qu'il sera plus difficile par la suite de trouver son chemin.
«Parfois, quand j'ai un rendez-vous avec des amis, je peux facilement leur faire savoir où je suis en leur signalant une enseigne se trouvant au-dessus de ma tête», a confié Zhang Zhenyu, un résident du district de Chaoyang.
Le pseudo 'Cycy Lee' n'aime pas marcher à proximité des immeubles avec ces panneaux sur les toits.
«Certains panneaux sont là depuis des années et pourraient bien tomber», a-t-elle expliqué sur Weibo.
Le 28 novembre 2017, un ouvrier enlève des panonceaux posés illégalement sur le toit d'un building près du Parc du Temple du Ciel à Beijing.