Le gouvernement rd-congolais est en contact avec la communauté internationale pour mettre en oeuvre un programme qui vise à transférer vers des pays tiers les membres des Forces démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR, rébellion rwandaise) qui ne souhaitent pas rentrer au Rwanda.
"Ce programme se conforme au droit international qui honnit tout rapatriement forcé", a déclaré jeudi le ministre rd-congolais des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, lors d'un point de presse à Kinshasa,
"La justice internationale, dans sa configuration actuelle, est bien outillée pour entendre et juger, les cas échéant, les éventuels criminels qui se trouveraient dans cette catégorie".
"Pour la RDC, la priorité dans ce dossier des rebelles rwandais reste la fin de la présence de tous les membres des FDLR sur le territoire national", a-t-il ajouté.
La Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs ( CIRGL) a donné son aval à ce projet de désarmement volontaire des rebelles rwandais des FDLR, pendant une période de six mois à partir du 30 mai, date à laquelle les FDLR ont annoncé le désir de déposer les armes.
M. Mande a toutefois rappelé que l'option militaire reste toujours sur la table.
Depuis le début des opérations militaires contre les FDLR dans l'est de la RDC, 1.029 combattants des FDLR et 60 éléments de l'armée nationale ont été tués. Plus de 11.000 membres des FDLR ont été rapatriés.
Selon le gouvernement rd-congolais, il ne reste que 1.200 éléments des FDLR encore actifs.