La Coalition pour la réforme et la démocratie (CORD), alliance des partis d'opposition du Kenya, a profité d'un grand rassemblement qu'elle a organisée lundi à Nairobi pour annoncé plusieurs réslutions, réclamant des réformes en vue d'un "Kenya meilleur".
Dans 13 résolutions, les dirigeants de l'opposition, dont l'ancien Premier ministre Raila Odinga, l'ancien vice-président Kalonzo Musyoka et l'ancien ministre des Affaires étrangères Moses Wetangula, exigent l'élargissement de l'espace démocratique, la réforme des institutions publiques, la lutte contre les inégalités et l'apaisement des tensions ethniques.
Ils ont également demandé la tenue d'un référendum national, sous la supervision de l'ONU, affirmant avoir perdu la confiance sur la Commission électorale indépendante (IEBC).
Dans une résolution, ils ont annoncé le lancement d'un mouvement du peuple "OKOA Kenya" pour "défendre notre Constitution, se soutenir mutuellement dans les bons et mauvais moments, pour protéger les gains que nous avons réalisés en matière de gouvernance démocratique (...)".
Ils ont souligné la nécessité de déployer des efforts concertés pour lutter contre la corruption dans les secteurs publics et privés.
Pour sa part. M. Odinga a demandé que les troupes kényanes quittent la Somalie où elles sont déployées dans le cadre de la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM).
"Nous voulons le retour de nos troupes car il n'y a que les Somaliens qui peuvent assurer la paix dans leur pays", a-t-il déclaré.