La Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) a appelé à davantage d'efforts pour renforcer la sécurité à l'approche de la mise en place du Conseil de paix et de sécurité, a déclaré lundi un haut responsable.
Le vice-secrétaire général de la CAE en charge de la fédération politique, Charles Njoroge, a déclaré que cette mesure pourrait être un outil indispensable pour renforcer la sécurité régionale.
M. Njoroge a tenu ces propos pour commenter la Réunion conjointe des conseils sectoriels sur la coopération en matière de défense, de sécurité inter-États et de coordination des affaires étrangères, qui vient de s'achever.
Lorsqu'il sera effectivement constitué, ce conseil aura pour tâche de faire face à toutes les menaces pour la paix et la sécurité communes.
Le bloc régional est actuellement submergé par une série d' attaques terroristes qui se soldent par des morts de personnes innocentes dans les différents États partenaires de la CAE.
Au cours des quatre dernières années, la CAE a été la cible des groupes combattants d'Al-Shabab, qui constituent une menace sérieuse pour le développement de la région dans l'avenir.
Cette réunion de hauts responsables des ministères chargés des Affaires de la CAE, de la Défense, de l'Intérieur et des Affaires étrangères des États partenaires a été organisée en application des Articles 4 à 13 du Protocole de la CAE sur la paix et la sécurité.
Alice Yalla, actuelle directrice en charge des Affaires politiques au sein du ministère des affaires est-africaines, du commerce et du tourisme, a également déclaré que l' approfondissement de l'intégration et la mise en place d'un environnement propice à l'essor d'un commerce libéralisé nécessitera des dispositions de sécurité durables.
Le projet envisagé de Conseil de paix et de sécurité est en discussion depuis trois ans et il est important que les délégués formulent des recommandations solides pour permettre les débats au niveau supérieur, a-t-elle observé.
Cette réunion a été convoquée pour étudier une proposition de modification du mandat envisagé du Conseil de paix et de sécurité de la CAE.
Cette proposition doit être soumise à l'ordre du jour de la 29ème réunion du Conseil des ministres de la CAE qui aura lieu du 25 au 29 août à Arusha.