Google est en train de développer de minuscules particules magnétiques qui pourraient contribuer à détecter le cancer et d'autres problèmes de santé en se déplaçant à travers la circulation sanguine d'un patient.
Andrew Conrad, chef de l'équipe des sciences de la vie du laboratoire de recherche Google X, a déclaré mardi lors de la conférence WSJ.D Live que les particules peuvent être dirigées vers les différentes parties du corps par application de dispositifs magnétiques portables directement sur la peau.
Le dispositif portable serait en mesure de compter les particules et éventuellement de compiler des informations sur les conditions médicales potentielles qu'il aurait détectées.
Selon Andrew Conrad, Google pourrait accorder des licences sur sa technologie à d'autres sociétés et il ne serait pas responsable de la gestion des informations recueillies par la surveillance conduite par les nanoparticules.
La mise en œuvre de ces nanoparticules pourrait prendre plus de cinq ans, a déclaré le Wall Street Journal dans sa retranscription de l'entretien avec Andrew Conrad.