Flash :

Les images les plus décapantes en 2014 Maman, réveille-toi ! L'Algérie favorable à internationaliser l'interdiction de paiement de rançon Les forces de sécurité égyptiennes tuent cinq militants dans le Sinaï Nigeria : au moins 27 combattants de Boko Haram tués dans le nord-est Burundi : l'UE exige "des pas en avant" dans l'ouverture politique Le Kenya adoptera une nouvelle loi sur les achats publics L'Afrique du Sud marque la journée pour la lutte contre la corruption La vice-présidente zimbabwéenne accusée de trahison se défend Ghana : pas de cadeaux de Noël sur les fonds publics Les Botswanais invités à aider le gouvernement à lutter contre la corruption L'Ouganda lance une stratégie anti-corruption de cinq ans Zimbabwe : Mugabe limoge sa vice-présidente et sept ministres du cabinet RDC : l'Opposition républicaine opposée à la révision de la Constitution La task force de l'UE recense 2.000 projets potentiels pour la croissance et l'emploi OCDE : les inégalités de revenus pèsent sur la croissance économique Chine : Liu Tienan condamné à la prison à perpétuité Les débris du MH17 arrivent à la base aérienne hollandaise de Gilze-Rijen Chine : l'IPP en baisse de 2,7% en novembre Chine : l'inflation a atteint son plus bas niveau en cinq ans

Français>>Afrique

La vice-présidente zimbabwéenne accusée de trahison se défend

( Source: Xinhua )

10.12.2014 13h34

La vice-présidente zimbabwéenne Joice Mujuru, accusée de corruption et de complot visant à évincer le président Robert Mugabe, a de nouveau clamé son innocence.

Dans sa deuxième réponse publique visant à démentir ces allégations, Mme Mujuru a qualifié de "ridicules" les accusations de trahison dont elle fait l'objet.

"En tant que citoyenne zimbabwéenne respectueuse des lois, j'abhorre l'idée même qu'un président élu ou que le gouvernement du moment puisse être destitué par des moyens abusifs ou illégaux. Les allégations selon lesquelles j'aurais, seule ou [avec divers camarades distingués], cherché ou tenté de destituer Son Excellence R.G. Mugabe, sont ridicules", a-t-elle affirmé dans sa réponse publiée mardi par un média privé.

Le président zimbabwéen Robert Mugabe, son épouse Grace ainsi que les médias d'Etat ont accusé Mme Mujuru de corruption et de complot visant à déposer inconstitutionnellement le président en exercice.

Mme Mujuru et plusieurs cadres de la Zanu-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique, parti au pouvoir) qui lui sont liés ont depuis été limogés du Comité central du parti, comité d'où émanent les membres nommés par M. Mugabe au Poliburo et au Presidium, qui sont les plus hautes instances du parti.

Dans son discours de clôture prononcé samedi devant le congrès électoral de son parti, M. Mugabe a exclu de placer Mme Mujuru et ses alliés dans les instances dirigeantes du parti, dont il doit annoncer la composition cette semaine.

Le pays est resté dans l'attente à la fin du congrès car M. Mugabe n'a pas fait connaître son successeur favori ; il a expliqué qu'il lui fallait plus de temps et qu'il ne voulait pas précipiter la décision pour cette nomination cruciale.

Des changements de dernière minute apportés à la constitution du parti ont donné au président seul le pouvoir de nommer son successeur préféré.

Par ailleurs, lors de ce congrès, M. Mugabe a promu sa femme Grace au poste de secrétaire de la Ligue des femmes du parti, un poste qui va lui permettre de siéger au Politburo, organe exécutif suprême du parti.

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales