L'Afrique du Sud a marqué mardi la journée internationale de la lutte contre la corruption de 2014 au milieu des signes d'intensifier les efforts entrepris par le gouvernement pour lutter contre la corruption.
Le gouvernement a considéré la lutte contre la corruption comme une de ses principales priorités, a déclaré le ministre à la présidence Jeff Radebe lors d'une conférence sur l'anti-corruption à Pretoria.
L'Organisation des Nations Unies a désigné le 9 décembre comme journée internationale de la lutte contre la corruption. L'évènement de cette année est pour thème: "Briser la chaîne de la corruption", dans le but d'attirer l'attention sur la nature de la corruption, ses effets négatifs et les mesures prises à l'échelle mondiale pour l'éradiquer.
Le gouvernement a mis en place plusieurs politiques visant à lutter contre la corruption, a déclaré M.Radebe. Il s'agissait de la promotion de la Loi sur l'accès à l'information et celle de la Loi sur l'accès à la justice, qui visent à créer un gouvernement responsable et réactif.
Ceci est encore renforcé par la Loi sur la prévention et la lutte contre des activités corruptrices (2004) et l'introduction de la Loi sur la gestion des finances publiques et la Loi sur la gestion des Finances municipales.
Ces mesures ont commencé à porter des fruits, a déclaré le ministre Radebe. Entre 2009 et 2013, 298 fonctionnaires ont fait objet d'une enquête pour corruption, 46 ont été reconnus coupables et 42 noms rendus publics.
L'indice de perception de la corruption de Transparency International 2014 a évalué l'Afrique du Sud 44 sur 100 alors que l'année dernière l'Afrique du Sud a marqué 42. Le plus bas le score, le plus corrompu le pays est perçu.
Parmi les 175 pays évalués, l'Afrique du Sud a été classée au 67e rang par rapport au 72e rang sur 177 l'année dernière.
Se référant au rapport, M.Radebe a indiqué qu'aucun pays n'est immunisé contre la corruption.
"En tant que gouvernement, nous nous engageons à améliorer les perceptions de la corruption", a-t-il indiqué.