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L'Algérie favorable à internationaliser l'interdiction de paiement de rançon

( Source: Xinhua )

10.12.2014 14h18

L'Algérie a, par le biais de son ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, plaidé pour "l'universalisation de l'interdiction de paiement de rançons".

"C'est à travers les ressources financières rendues disponibles par le trafic de drogue et les rançons obtenues suite à des prises d'otages que les groupes terroristes renforcent leurs capacités et étendent leur sphère d'action", a souligné le chef de la diplomatie algérienne dans une allocution prononcée à l'ouverture mardi à Oran (400 km à l'ouest d'Alger) du 2ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.

Pour préserver la paix et la stabilité dans le continent africain, M. Lamamra a, par ailleurs, appelé à l'adaptation des outils et une mise à niveau des capacités nationales dans le processus de consolidation de la sécurité.

En outre, le ministre qui reconnait la difficulté et la complexité de l'action antiterroriste conjuguée avec les réseaux du crime transnational organisé et du trafic de drogue, admet qu'aucun processus de paix ne peut aboutir s'il n'est pas accompagné d'un effort parallèle de développement économique et social.

L'Algérie a été l'un des premiers pays au monde à avoir appelé à criminaliser le paiement de rançons, notamment dans les cas de rapt de ressortissants étrangers.

Car payer une rançon ne faisait, expliquent les autorités algériennes, que renforcer le groupe ravisseur et aiguiser son appétit pour en commettre d'autres enlèvements.

Les travaux du 2ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique auquel ont pris part MM. Moussa Faki Mahamat et George Rebelo Chikoti, respectivement ministres tchadien et angolais des affaires étrangères, ainsi que le Commissaire de l'Union Africain de la paix et la sécurité, Smail Chergui, et le représentant de l'ONU.

En mai 2013, le conseiller à la présidence de la République algérienne, Kamel Rezzag-Bara avait révélé que plus de 150 millions d'euros de rançons ont été payés aux terroristes en Afrique de 2003 à 2012.

Le même responsable avait ajouté que dans son engagement dans la lutte contre le paiement des rançons aux preneurs d'otages, l'Algérie préparait des propositions qu'elle soumettra dans le cadre de la stratégie mondiale des Nations Unies de lutte contre le terrorisme, précisant que la position algérienne sur la lutte contre le paiement des rançons était soutenue par des pays comme la Grande-Bretagne.

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