Le secrétaire permanent au Président botswanais, Carter Morupisi, a exhorté mardi les Botswanais à aider le gouvernement dans la lutte contre la corruption.
S'exprimant lors de la commémoration de la Journée internationale des Nations Unies contre la corruption à Francistown, la deuxième plus grande ville du pays, située à environ 430 km au nord de la capitale Gaborone, M. Morupisi a indiqué que la lutte contre la corruption nécessite une approche à plusieurs volets.
Dans le cadre de la lutte contre la corruption et les crimes économiques, le gouvernement botswanais a créé la Direction sur la corruption et le crime économique (CDCE) en 1994, qui est soutenue par d'autres institutions, telles que le ministère public, le Vérificateur général, le Botswana Unified Revenue Service (BURS), la Direction des services de renseignement (DIS) et le Service de la police du Botswana (BPS).
"L'existence des institutions ne doit pas nous rendre complaisants et nous espérons qu'elles puissent compter sur elles- mêmes pour s'attaquer au problème sans nos contributions individuelles", a déclaré M. Morupisi, tout en ajoutant qu'en tant que citoyens responsables et patriotiques, il est nécessaire pour chacun de jouer son rôle dans le combat contre la corruption.
Pour M. Morupisi, "il incombe à chacun de nous de décider consciemment de contribuer de manière constructive à faire face à ce problème", a-t-il dit.
La semaine dernière, Transparency International (TI) a publié son Indice de perception de la corruption (IPC) de 2014. Pour la 19e année consécutive, le Botswana a été citée comme étant le pays le moins corrompu en Afrique, ainsi que dans le monde entier.
Le Botswana est classé 31 sur 175 pays dans le dernier sondage mené pas Transparency International en ce qui concerne le problème de la corruption.