Le mandat de la force d'alerte de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en Guinée-Bissau a été prorogé jusqu'au 31 décembre 2015, a annoncé mardi le porte-parole de la présidence de la République, Fernando Mendonça.
Selon lui, "le Conseil supérieur de la défense a donné son accord pour la poursuite de la mission de la force d'alerte de la CEDEAO (ECOMIB) en vue de consolider la stabilité dans tout le pays".
Ce conseil regroupe des représentants de la présidence de la République, du gouvernement et de l'état-major des forces armées.
La force d'alerte de la CEDEAO, composée de 750 militaires et policiers du Nigeria, du Burkina Faso et du Sénégal, devrait terminer sa mission le 31 décembre 2014.
Cette mission avait commencé à la suite du coup d'Etat militaire du 12 avril 2012 qui avait renversé le régime de Carlos Gomes.
Selon les experts, la force d'alerte de la CEDEAO demeurera en fonction jusqu'à l'achèvement de la réforme dans les secteurs de défense et de sécurité de la Guinée-Bissau.
"Si les réformes ne sont pas accomplies dans ces deux secteurs, il sera difficile d'éviter des bouleversements militaires dans le pays", estiment-ils.