Le président nigérian Goodluck Jonathan a condamné mardi les attentats suicide à la bombe qui ont fait 12 morts lundi et mardi dans les Etats de Yobe et Kano, dans le nord du pays.
Le chef de l'Etat nigérian a indiqué dans un communiqué que le recours à des attentats suicides à la bombe par Boko Haram contre des cibles civiles à la suite de la progression rapide des troupes nigérianes et de leurs alliés internationaux montrait que la secte était sur le point d'être vaincue.
Le président a ajouté que la secte Boko Haram, soupçonnée d'être derrière ces attaques, risquait d'être éradiquée grâce aux bombardements féroces de l'armée fédérale.
Un kamikaze a fait exploser une bombe lundi dans la ville de Potiskum, dans le nord-est du pays, suivi par un autre kamikaze mardi. Dans l'Etat de Kano (nord-ouest), un autre attentat suicide a eu lieu mardi.
Jusqu'à 50 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées jusqu'à présent dans ces trois attaques.
Ces deux derniers mois, les activités du groupe ont évolué, passant d'attentats à la bombe, de raids et d'enlèvements à des offensives visant à prendre des territoires.