Les pourparlers entre les parties libyennes vont reprendre le courant de cette semaine au Maroc, sous l’égide du représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Bernardino Leon.
Cette annonce fait suite à la décision, annoncée lundi, des autorités libyennes reconnues par la communauté internationale de revenir à la table des négociations. Le parlement élu en juin dernier et replié à Tobrouk avait suspendu voici huit jours sa participation aux pourparlers après le double attentat suicide revendiqué par l'Etat islamique qui avait fait 45 morts le 20 février à Koubbah, dans l'est du pays.
Selon la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, la reprise des pourparlers entre les parties libyennes au Maroc ouvrira la voie à un accord politique bien nécessaire sur un gouvernement d'unité nationale en Libye.
Mme Mogherini a expliqué dans un communiqué que "le dialogue politique libyen, facilité par l'ONU, doit donc aboutir afin de stopper la chute libre du pays à laquelle nous assistons et mettre un terme au vide institutionnel qui a créé un terrain fertile pour les groupes terroristes comme Daesh".
Mme Mogherini a ajouté que l'ensemble des Etats membres de l'UE font montre d'une réelle volonté de résoudre cette crise, relevant que c'est pour cette raison que cette question sera inscrite à la tête de l'ordre du jour de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE qui aura lieu à Riga le vendredi et le samedi prochains.