Le gouvernement de la transition du Burkina Faso organise les états généraux de la justice du 24 au 28 mars à Ouagadougou, cinq mois après la chute du régime Compaoré en vue de lui redonner sa place dans la société burkinabé.
Selon les nouvelles autorités du pays, ces états généraux constituent des "moments forts au cours desquels toute la nation burkinabè marquera un arrêt sur les conditions de réhabilitation de la justice".
Cette rencontre, qui a réuni deux milliers de participants, répond à une aspiration fondamentale des populations à savoir, refaire de la justice le socle de la démocratie et de l'Etat de droit, selon le ministère en charge de la justice
Les questions à aborder comprennent l'effectivité de l'indépendance de la magistrature, la réhabilitation de la confiance entre les citoyens et la justice, l'accès à la justice et la compréhension du droit, le bon fonctionnement du service public de la justice et la question des droits humains.
Les travaux en ateliers déboucheront sur des engagements de diverses catégories d'acteurs du paysage juridique, qui seront contenus dans un document dénommé "Pacte National la Justice".