Le 1er Vice-président burundais a qualifé mardi les manifestations en cours contre le 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza d'actes d'insurrection et a exigé qu' ils s'arrêtent de gré ou de force, alors que la Cour constitutionnelle a rendu le même jour un arrêt validant la candidature de Pierre Nkurunziza pour briguer un 3ème mandat présidentiel.
"A l'étape actuelle des choses, le gouvernement s'est rendu à l' évidence qu'il ne s'agit pas de manifestations, mais qu'il s'agit bel et bien des actes d'insurrection (..). Ainsi, le gouvernement du Burundi n'est plus au stade d'exiger que ces manifestations soient conformes à la loi. Il exige que ces actes de violence s' arrêtent de gré ou de force", a déclaré Prosper Bazombanza à l' ouverture des travaux d'une réunion de deux jours (05 et 06 mai) des parties prenantes au processus électoral de 2015.
Il a expliqué ses propos par le fait qu'il s'observe sur terrain des intimidations aux fonctionnaires qui se rendent à leurs postes d'attache, et d'autres dégâts non moins importants comme des assassinats, des véhicules brûlés, la destruction des voiries urbaines et d'autres biens des particuliers, le lancement des pierres et même des grenades.
"La société burundaise, en général, et les acteurs politiques et de la société civile, en particulier , savent bien que les problèmes sociopolitiques que le Burundi a connus dans le passé n' ont pu trouver de solution qu'à travers le dialogue et la concertation. Il en est de même pour la situation actuelle", a déclaré le premier Vice-président Prosper Bazombanza.
Il a indiqué que le gouvernement tend à cet effet la main aux leaders politiques et de la société civile qui ont appelé aux manifestations, tout en leur promettant que ce même gouvernement est disposé à relâcher les jeunes manifestants qui ont été arrêtés à condition qu'ils renoncent explicitement à la récidive.
Pour résoudre le problème des media indépendants qui n'émettent plus à l'intérieur du pays en général, et celui de la Radio Publique Africaine, en particulier, qui a été fermée par le pouvoir de Bujumbura le 27 avril , il a indiqué qu'un dialogue avec ces media a déjà commencé et qu'il va se poursuivre "afin de parvenir à une entente sur les modalités de diffusion des nouvelles et des émissions sans porter atteinte à la sécurité nationale".
En revanche, explique le premier Vice-président de la République, le gouvernement exige qu'en même temps, les manifestations et ce qu'il appelle les mouvements insurrectionnels s'arrêtent dans tous les quartiers de la capitale et à l'intérieur du pays.
L'arrêt validant la candidature de Pierre Nkurunziza a été signé par six juges de la Cour constitutionnelle sur les sept qui forment cette juridiction spéciale burundaise statuant en premier et dernier recours.
Cependant, le vice-président de la Cour, Sylvestre Nimpagariste, aujourd'hui exilé au Rwanda, a déclaré lundi sur les ondes de Radio France Internationale(RFI), qu'en âme et conscience, qu'il avait décidé de ne pas apposer sa signature sur une décision qui est à côté de la loi. "Cette décision, imposée de l'extérieur, n'a rien de juridique", a-t-il souligné.
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