Le Comité portefeuille sur les relations internationales et la coopération du Parlement sud- africain s'est déclaré inquiet suite à la décision d'un tribunal d'obliger le gouvernement à arrêter le président soudanais Omar el- Béchir.
"Il s'agit d'un acte opportuniste dont le but n'est autre que de liguer les dirigeants africains les uns contre les autres au nom du droit international, et de détourner la vision d'avoir l'Agenda 2063 mis en oeuvre", a déclaré le président du comité, Siphosezwe Masango, dans la ville du Cap.
Lundi, la Haute Cour de Pretoria a ordonné l'arrestation de M. el-Béchir, mais l'ordre est arrivé quelques heures après le départ du président soudanais. En quittant l'Afrique du Sud, le président soudanais défiait un ordre du même tribunal qui l'empêchait de sortir du pays.
Pour le juge Dunstan Mlambo, le fait que le gouvernement n'ait pas arrêté M. el-Béchir "contredit la Constitution".
Le tribunal a décidé que le gouvernement sud-africain "doit prendre des mesures pour l'arrêter (M. el-Béchir) en attendant une demande officielle" de la Cour Pénale Internationale, a indiqué M. Mlambo.
M. el-Béchir se trouvait en Afrique du Sud pour participer au 25ème sommet de l'UA à Johannesburg. Le gouvernement sud-africain a accordé l'immunité à tous les dirigeants africains, y compris à M. el-Béchir, participant au sommet de l'UA. Cela signifie qu'aucun dirigeant africain ne pouvait être arrêté pendant la durée du sommet. Le sommet s'est achevé lundi.
La CPI a demandé à l'Afrique du Sud d'arrêter M. el-Béchir à son arrivée dans le pays pour participer au sommet. Le président soudanais est recherché pour crimes de guerre présumés contre l'humanité.
"La mission qui devrait occuper les Africains est de rendre l'Afrique un continent meilleur dont la place sur la scène mondiale est respectée", a souligné M. Masango.
Pour l'officiel, les dirigeants africains sont sujets à la CPI, et si les choses continuent ainsi, son comité devra conseiller au gouvernement de revoir son adhésion à la CPI.
"En fait, ce serait mieux si tout le continent en faisait autant. Même si l'Afrique du Sud considère avec beaucoup d'égard les structures de la gouvernance internationale, il est crucial que leurs programmes ne soient pas ouverts sur des objectifs sinistres et des agendas cachés", a-t-il poursuivi.
Les dirigeants africains discutent des problèmes qui entravent le développement sur le continent, notamment l'émancipation des femmes, l'immigration et la xénophobie. La réunion tend également à aligner ces sujets sur l'Agenda 2063, modèle africain pour le développement au cours des 50 prochaines années.
M. Masango a ajouté que l'Afrique du Sud estime le programme développemental de l'Afrique plus que tout.
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