Les pays africains se sont engagés à coopérer pour préserver la paix et la sécurité sur le continent et promouvoir la croissance économique, la prospérité et l'égalité entre les sexes.
Lors de la cérémonie de clôture du 25e Sommet de l'Union africaine mardi, le président de l'Union africaine (UA), le président de l'UA Robert Mugabe a déclaré que l'événement avait permis d'accomplir de grands progrès sur les questions politiques, économiques et sociales.
"La situation préoccupante de la paix et de la sécurité dans certaines régions du continent a été le sujet prioritaire de nos discussions", a indiqué M. Mugabe, qui est également président du Zimbabwe. "Nous sommes résolus à continuer à demander instamment l'ouverture d'un dialogue dans les pays en proie à des conflits internes", a-t-il ajouté.
L'UA a également publié un communiqué condamnant le terrorisme. "Nous condamnons dans les termes les plus fermes les actes de terrorisme perpétrés par des extrémistes dans plusieurs régions d'Afrique", peut-on lire dans le document.
"Nous avons décidé d'affronter le terrorisme ensemble pour le vaincre définitivement et éliminer de notre continent de ce qui est actuellement une menace pour l'Afrique", a déclaré M. Mugabe.
Le président zimbabwéen a également salué le lancement par l'UA des négociations sur une zone de libre-échange continentale.
"Nous avons décidé de faciliter la conclusion des négociations afin d'accélérer les échanges commerciaux intra-africains, qui permettront l'intégration économique et le développement du continent", a-t-il indiqué.
Les dirigeants de l'UA ont également décidé de mettre en oeuvre les projets phares de l'agenda 2063, dont la création d'une zone de libre-échange, la construction de trains à grande vitesse et l'établissement d'un centre africain de lutte contre les maladies et d'une université panafricaine, afin d'accroître la croissance économique et de faire prospérer l'Afrique.
Faisant écho au thème du sommet, à savoir "L'année de l'autonomisation et de l'épanouissement des femmes en vue de l'agenda 2063", M. Mugabe a déclaré que l'Afrique avait réaffirmé la nécessité d'accélérer la réalisation de l'égalité hommes-femmes.
"Nous avons décidé et nous nous sommes engagés à abolir tous les maux fondés sur des pratiques culturelles et religieuses, tels que les mariages d'enfants précoces et la violence à l'égard des femmes", a déclaré M. Mugabe.
La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf a fait écho à cette déclaration dans ses observations finales.
"Reconnaissant que notre continent ne pourra pas pleinement exploiter son potentiel de développement si les femmes continuent à être synonymes de pauvreté, nous avons décidé de prendre des mesures concrètes pour renforcer les moyens des femmes et leur accorder la pleine dignité, y compris en reléguant les houes aux musées", a-t-elle déclaré.