Jeudi, l'armée kényane a déclaré que le cerveau de l'attaque contre l'université de Garissa en avril dernier, Mohamed Mohamud, alias Gamadhere, ne faisait pas partie des 51 miltants d'Al-Chebaab tués par les forces de l'Union Africaine dans le sud de la Somalie.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mwenda Njoka, avait indiqué plus tôt que Gamadhere, soupçonné d'être derrière la terrible attaque contre l'université de Garissa qui a fait plus de 148 morts et 70 blessés, avait été tué dans l'attaque.
M. Njoka a par la suite précisé que le militant tué n'était pas Gamadhere mais Jamaa Dhere, ancien enseignant à la madrassa.
Le porte-parole des Forces kényanes de défense (KDF), le colonel David Obonyo, a déclaré que pendant l'attaque de jeudi, 11 véhicules techniques ont également été détruits après un bombardement contre les insurgés à Jungal, à 15 km au nord-ouest de Tarako et 40 km à l'ouest de Bardhere, dans la région de Gedo.
"Cinquante-un militants d'Al-Chebaab ont été tués, dont plusieurs commandants de niveau moyen, qui ont participé aux attaques dans la région de Mandera (au nord-est du Kenya)", a expliqué M. Obonyo dans un communiqué publié à Nairobi.
Il a expliqué que Jungal était une des principales bases opérationnelles et organisationnelles d'Al-Chebaab dans la région de Gedo, qui a récemment observé une hausse des activités militantes. "La frappe de Jungal est par conséquent un grand revers pour les militants", a ajouté M. Obonyo.
D'après les officiels kényans et somaliens, les leaders d'Al- Chebaab, Dhere, Ismaïl Jabhadi, et Tohow, un des chefs du renseignements d'Al-Chebaab, font partie des victimes.
M. Obonyo a déclaré que les opérations de l'AMISOM continueront à viser les milices et feront en sorte que le mandat pour stabiliser le pays de la Corne de l'Afrique soit entièrement réalisé.