Le gouvernement américain a appelé lundi à déployer des efforts concertés pour combattre le terrorisme, qui pose actuellement une menace au monde entier.
Lors d'une visite au Kenya, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué que son pays travaillerait avec le gouvernement kenyan pour veiller à ce que le terrorisme ne soit plus qu'un souvenir et s'engageait à soutenir le Kenya dans la lutte contre les menaces terroristes.
"Nous devons tous nous unir dans la lutte contre le terrorisme, car il y a plus de force dans notre solidarité que dans n'importe quelle attaque terroriste. Le terrorisme est voué à l'échec", a déclaré M. Kerry lundi lors d'une visite du mémorial des attentats du 7 août 1998 à Nairobi, où il a déposé une gerbe et rencontré des survivants de l'attaque.
"Les terroristes ne peuvent vaincre des pays unis dans la guerre contre le terrorisme. Nous avons la puissance nécessaire pour riposter, non seulement à travers nos armées mais aussi grâce à notre unité", a martelé le chef de la diplomatie américaine.
"Il n'y a de la place pour al-Qaïda, les Shebab et Boko Haram que dans le passé. Ils n'ont aucun avenir", a-t-il indiqué.
Le 7 août 1998, le double attentat des ambassades de Nairobi au Kenya et de Dar es Salaam en Tanzanie par un groupe lié à al-Qaïda avait coûté la vie à plus de 200 personnes.
Plus de 5000 Kenyans avaient été blessés dans l'attentat, attribué à Oussama ben Laden par Washington.
Une partie des survivants a récemment réclamé des compensations de la part du gouvernement américain à l'approche de la visite du président américain Barack Obama au Kenya.
Le secrétaire d'Etat américain effectue une visite officielle de trois jours au Kenya pour rencontrer le président Uhuru Kenyatta et de hauts responsables du gouvernement kenyan afin de discuter de la lutte contre le terrorisme ainsi que du commerce et des investissements.
La visite intervient dans un contexte de renforcement de la menace terroriste au Kenya, le groupe des Shebab ayant juré de perpétrer d'autres attentats tant que Nairobi n'aurait pas retiré ses troupes de Somalie.