Le Kenya a ouvert mercredi un salon de trois jours à Nairobi pour inciter la communauté d'affaires chinoise à investir dans divers secteurs de l'économie.
Selon des officiels, le Salon de la Semaine commerciale chinoise, qui a réuni plus de 150 exposants chinois, devrait booster le commerce sino-kenyan car il permet aux exposants de présenter leurs derniers produits du pays asiatique.
S'exprimant à l'occasion de l'ouverture du salon commercial, le directeur général de KenInvest (autorité kényane des investissements), Pius Rotich, a déclaré que l'événement encouragera la formation de joint ventures entre les investisseurs chinois et le Kenya.
"Le Kenya est prêt à tirer profit des dernières technologies industrielles que la Chine a proposées", a expliqué M. Rotich.
Le premier Salon chinois a été organisé par MIE Events, Kenya KenInvest, la Chambre nationale kényane du commerce et de l'industrie (KNCCI).
Selon M. Rotich, le Kenya possède un secteur industriel vibrant qui lui a permis de devenir un exportateur important de biens manufacturés en Afrique de l'Est et du centre.
"Cependant, nous souhaitons exploiter le savoir-faire qui a fait de la Chine la plus grande source de biens manufacturés mondialement", a-t-il indiqué. Le directeur général a affirmé que le salon est organisé à temps.
Il a souligné qu'actuellement, le Kenya importe une grande quantité de produits manufacturés, ce qui signifie qu'il existe un large marché domestique.
"Nous encourageons les investisseurs chinois à établir leurs activités au Kenya et à exporter vers le reste de la région", a-t- il poursuivi.
Le PDG adjoint de la KNCCI, Nemaisa Kiereini, a déclaré que le Salon commercial chinois permettra aux commerçants kényans d'apprendre comment faire des affaires la Chine.
L'officiel de la KNCCI a indiqué que le salon commercial servira de plate-forme qui permettra à la communauté d'affaires kényane de communiquer directement avec les industriels chinois afin de développer des partenariats commerciaux locaux.
M. Kiereini a ajouté que la KNCCI travaille actuellement sur un programme d'échange avec son homologue chinois pour renforcer le commerce bilatéral.