Les recherches financées par l'Union Européenne (UE) montrnt que le changement climatique pourrait bien favoriser des maladies mortelles.
Selon un communiqué de la Commission Européenne publié lundi, les régions les plus pauvres, mal équipées pour faire face aux épidémies et dotées de ressources de santé publique limitées (comme l'Afrique de l'est), souffriront le plus du changement climatique, qui accroît les incidences de maladies paralysantes ou mortelles.
Les recherches du projet intitulé "HEALTHY FUTURES" cherchaient à comprendre les liens entre le changement climatique et la santé, et à développer des outils pour aider les communautés locales et les acteurs régionaux à évaluer et à mieux gérer les risques.
Le projet s'est concentré particulièrement sur le paludisme, la fièvre de la Vallée du Rift et la bilharziose au Burundi, au Kenya, au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda.
Armé des prévisions actuelles des potentiels changements climatiques, les résultats du projet sur la vulnérabilité locale aux maladies et modèles mathématiques qui prédisent comment les maladies pourraient évoluer à l'avenir, l'équipes de HEALTHY FUTURES a réussi à créer un atlas en ligne montrant les risques, les dangers et la vulnérabilité.
"Risque" se définit comme la possibilité de nuire, alors que le terme "danger" fait référence à tout ce qui peut nuire.
Tout le monde peut avoir accès à cet atlas. "Il s'agit de saisir l'incertitude et d'essayer de faire sens de manière rationnelle", a expliqué Mark Booth de l'université de Durham, qui a participé au projet.
La possibilité de zoomer sur une localité en particulier fait de cet atlas un outil de valeur, qui fournit des informations sur les variations spatiales des risques et vulnérabilités.