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Un adolescent québécois découvre une cité Maya inconnue en étudiant les comètes

le Quotidien du Peuple en ligne | 10.05.2016 11h21

William Gadoury, un jeune Québécois de 15 ans qui a commencé à s'intéresser aux Mayas à la suite de la publication du calendrier maya annonçant la fin du monde en 2012, a découvert une nouvelle cité de cette antique civilisation précolombienne jusque-là inconnue grâce à sa théorie selon laquelle cette civilisation choisissait l'emplacement de ses villes selon la forme des constellations d'étoiles. Depuis, ce petit génie en herbe est devenu une vedette à la NASA, à l'Agence spatiale canadienne et à l'Agence spatiale japonaise, et sa découverte va être diffusée dans une revue scientifique.

Passionné des Mayas depuis plusieurs années, il a analysé 22 constellations mayas trouvée dans un Codex maya conservé à Madrid, et il s'est alors aperçu que si on reliait sur une carte les étoiles des constellations, la forme de chacune d'entre elles correspondait au positionnement de 117 cités mayas. Jusque-là, aucun scientifique n'avait encore découvert pareille corrélation entre les étoiles et l'emplacement des villes mayas. Cette conclusion était déjà brillante, mais c'est en poursuivant son raisonnement que le jeune William a fait preuve d'un réel génie : analyser une 23e constellation. Or, celle-ci contenait trois étoiles et seulement deux cités correspondaient sur la carte. Autrement dit, il devait sans doute en manquer une, et il devait y avoir eu une 118e cité maya située dans un endroit reculé et inaccessible de la péninsule du Yucatan, dans le Sud du Mexique.

Et il avait raison… les analyses faites à partir des satellites de différentes agences spatiales internationales ont révélé qu'il y avait effectivement une pyramide et une trentaine de bâtiments à l'endroit précis identifié par William Gadoury. Les images satellites montrent différentes structures de ce qui pourrait bien être une ancienne cité : selon Armand LaRocque, spécialiste en télédétection à l'Université du Nouveau-Brunswick, « Des formes géométriques, comme des carrés ou des rectangles, sont apparues sur ces images, formes qui peuvent difficilement être attribuées à des phénomènes naturels ». Cerise sur le gâteau, non seulement le jeune archéologue en herbe aurait découvert une nouvelle cité maya, mais en plus il s'agirait d'une des cinq plus grosses. Il a nommé cette cité perdue « K'àak'chi' » soit « Bouche de feu » en français.

Pour l'instant, personne ne s'est encore rendu dans la jungle pour voir Bouche de feu et confirmer définitivement la trouvaille du jeune Québécois. William Gadoury a parlé à deux archéologues mexicains à qui il a présenté ses travaux, mais ceux-ci n'y sont pas encore allés. « C'est toujours une question d'argent. Organiser une expédition coûte horriblement cher », a souligné le Dr Armand LaRocque. Mais ce n'est sans doute qu'une question de temps : les archéologues ont en effet promis à William de l'amener lors de leurs fouilles. C'est le souhait le plus cher du jeune homme. « Ce serait l'aboutissement de mes trois années de travail et le rêve de ma vie », a-t-il confié. 

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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