Dernière mise à jour à 15h04 le 25/08
Des scientifiques chinois ont déclaré avoir découvert pour la première fois un lien entre le smog et l'effet de l'îlot de chaleur urbain (ICU). Une découverte qui servira à contrôler la pollution de l'air, ainsi que les températures élevées dans les villes, a rapporté mercredi Caixin.com.
Mardi, le magazine Nature Communication a publié en ligne les résultats d'une recherche, affirmant que la nuit la surface de l'ICU dans toute la Chine était en grande partie influencée par la différence des niveaux de brouillard dans les zones urbaines et rurales.
Le document révèle que la brume pouvait augmenter l'ICU entre 0,4 et 1 degré centigrade par une augmentation de l'absorption de rayonnement en nocturne dans les zones semi-arides de l'ouest de la Chine, comme le Xinjiang, le Qinghai et la Mongolie intérieure, et beaucoup plus forte que dans les zones humides et semi-humides.
«Le résultat de notre recherche aidera à faire face à l'aggravation de la pollution de l'air», a déclaré à Caixin.com, Li Xuhui, co-auteur du rapport et chercheur à la Yale School of Forestry & Environmental Studies. Ajoutant que la prochaine étape consistait à quantifier la contribution du smog à l'ICU au niveau du district. « L'effet de réchauffement de la brume est lié à la taille des particules : plus la particule est importante, plus l'effet l'est aussi», a-t-il précisé.
Les chercheurs viennent du Centre des sciences et de la technologie de l'information sur l'environnement atmosphérique de l'Université Yale-Nanjing.