Dernière mise à jour à 13h41 le 25/08
« Nous avons eu cette année un grand engagement et une belle participation de la part des membres du Groupe de Travail », a déclaré Hans-Paul Bürkner, président du Boston Consulting Group, en parlant du Business 20, ou Sommet B20.
« Nous avons vu des signes encourageants par le communiqué des ministres des Finances du G20 et des banquiers centraux, ainsi qu’en marge de la réunion en juillet dernier des ministres du Commerce du G20 et attendons avec impatience le Sommet de Hangzhou en Septembre », a-t-il indiqué.
Hans-Paul Bürkner a déclaré que le groupe de travail au niveau de son infrastructure avait eu le privilège d'interagir plus étroitement avec les groupes de travail et d’intervenir lors des réunions des ministres du G20. Cela aidant à s’aligner sur l'ordre du jour du G20, obtenir des commentaires sur les idées clés émergentes du B20 et finalement mieux soutenir ses homologues du G20.
« Cette année, les entreprises chinoises et les chefs d'entreprise ont été très actifs. Nous avons reçu un solide leadership du président du groupe de travail, ainsi que le soutien des équipes de Sinomach, Sinopec, SPIC et State Grid », a-t-il souligné, évoquant le rôle des compagnies chinoises dans le développement des recommandations dans la politique générale et infrastructure du Groupe de travail du B20.
« Alors que la Chine joue un rôle de plus en plus important dans l'économie mondiale, nous pensons que la participation croissante des firmes chinoises est une tendance décisive pour l'avenir concernant les infrastructures et autres sujets ».
Bürkner a souligné l'importance des cinq recommandations formulées par le groupe de travail, pour notamment renforcer les actions du B20 et identifier de nouvelles opportunités.
« Si elles sont appliquées, ces cinq recommandations pourraient générer annuellement plus de 2 trillions de dollars dans l’activité économique et créer plus de 30 millions d'emplois supplémentaires via les économies du G20 », a-t-il noté.
Le responsable a particulièrement insisté sur les deux premières recommandations : Augmenter et accélérer les projets bancables de haute qualité, la nécessité d'élaborer des règlements favorables, déployer des stratégies par la monétisation des actifs et de promouvoir la création d'instruments financiers indispensables pour débloquer les investissements à long terme dans les infrastructures.
Déclarant que ces deux points représentaient aujourd’hui les défis les plus importants pour la communauté des affaires. Il s’est dit également intéresser de voir comment la communauté mondiale allait réagir par rapport à la promesse d'une révolution numérique dans le secteur des infrastructures.
« Les gouvernements ont besoin d'une stratégie globale détenue par les décideurs de haut rang », a fait observer Bürkner.
De plus, l’Allemand a expliqué que la politique se portait également dans les détails, avec la nécessité d'améliorer la façon dont les projets greenfield sont identifiés et préparés par ordre de priorité. Avec des possibilités importantes pour les organisations propriétaires. Pour planifier et exploiter les actifs d'infrastructure (tels que les agences de transport) pour être plus agile, identifier et mettre en œuvre des systèmes d'information ciblées, optimiser les procédures de passation des marchés, de mieux gérer les actifs des cycles de vie, accélérer la livraison des projets prioritaires et tirer parti des grandes données et analyses.
« Alors seulement les gouvernements pourront commencent à accélérer efficacement et accroître les réserves de projets bancables, créer des exigences réglementaires propices à écarter les risques des projets d'infrastructure, récolter les bénéfices de la monétisation des actifs des friches industrielles et favoriser l’utilisation de la technologie numérique», a fait remarquer Hans-Paul Bürkner.
(Article écrit par Zhang Huizhong du Quotidien du Peuple)