Dernière mise à jour à 08h54 le 19/10
Les températures ont été élevées en septembre mais insuffisamment pour s'ajouter aux 16 mois d'affilée de températures record, a indiqué mardi l'administration américaine chargée de l'observation du climat.
Néanmoins, le mois dernier a été le deuxième mois de septembre le plus chaud depuis les premières observations, effectuées en 1880, selon le rapport de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des Etats-Unis d'Amérique.
"Quelques mois après la fin du phénomène El Nino le plus puissant depuis au moins cinquante ans, le mois de septembre a effectivement brisé la succession des 16 mois de températures mondiales les plus élevées", indique le rapport.
Septembre a été 0,89 degré Celsius au-dessus de la moyenne du XXe siècle, et a été inférieur de seulement 0,04 degré Celsius par rapport au record de l'année dernière, précise le rapport.
En dépit du fait que la succession de records soit brisée, 2016 semble bien s'acheminer vers le record de l'année la plus chaude jamais observée.
Selon le rapport, les neuf premiers mois de l'année 2016, qui se sont caractérisés par des températures nettement supérieures à la moyenne dans la plupart des régions du monde, ont été 0,99 degré Celsius au-dessus de la moyenne du XXe siècle (14,1 degrés Celsius).
"Ces neuf mois ont été les plus chauds jamais observés depuis 1880 et ont même dépassé le record précédent, enregistré en 2015, de 0,13 degré Celsius", poursuit le rapport.
Cependant, l'agence spatiale américaine, qui analyse les températures mondiales d'une façon différente, a indiqué lundi que le mois de septembre 2016 avait été le mois le plus chaud jamais observé et qu'il avait battu le record enregistré en 2014 de 0,004 degré Celsius.