Le contrôle du smog hivernal est une priorité absolue

Les niveaux de PM2,5 dans la région de Beijing-Tianjin-Hebei ont été réduits de 14,3% en glissement annuel

Le ministère de la protection de l'environnement a chargé 10 équipes d'inspecter la performance des 20 provinces dans le contrôle de la pollution de l'air au milieu des appels pour réduire le smog en hiver après que les régions nordiques aient connu récemment une mauvaise qualité de l'air.

L'accent sera porté sur la mise en œuvre de grands efforts tels que l'arrêt des projets de construction illégaux et les entreprises polluantes, avec des inspections régulières des équipes locales de l'environnement, ont indiqué les autorités.

Les 20 provinces qui seront contrôlées comprennent les régions du nord et du nord-est de Tianjin, Hebei, Shanxi, Henan et du Liaoning, ainsi que celles du sud comme Fujian et le Guangdong.

Lorsque le système de chauffage central de Beijing est allumé à la mi-novembre, il faut noter une augmentation substantielle des émissions de carbone, ainsi que des conditions météorologiques statiques, il devient alors très difficile pour les polluants atmosphériques de se disperser, ce qui provoque le smog et une mauvaise qualité de l'air.

Cependant, de vastes zones dans les régions du nord du pays ont déjà été touchées par un smog sévère, et ce plusieurs semaines avant la mise en marche du système de chauffage central.

Le ministre de la protection de l'environnement, Chen Jining, a exhorté les gouvernements locaux à redoubler d'efforts dans la lutte contre la pollution de l'air.

Des questions complexes telles que les structures industrielles, la consommation d'énergie, en particulier liées au charbon, et le trafic lourd ont fait que la maîtrise de la pollution de l'air reste une tâche difficile dans la région, mais cela reste la priorité dans les mois à venir, a souligné Chen.

Le ministère a mis en évidence la nécessité de réduire le smog hivernal si le pays veut atteindre les objectifs du gouvernement central d'ici 2017.

He Kebin, responsable de l'École de l'environnement de l'Université Tsinghua, a expliqué qu'une campagne nationale visant à réduire le smog a contribué à améliorer la qualité de l'air, en ajoutant que jusqu'au 19 octobre 2016, les niveaux de PM2,5 -particules fines de moins de 2,5 micromètres de diamètre pouvant avoir des effets néfastes sur la santé- ont été réduits de 14,3% en glissement annuel dans la région de Beijing-Tianjin-Hebei.

« Cette amélioration n'a pas été suffisante pour présenter des changements visibles, mais des efforts continus dans la région pourraient contribuer à empêcher une aggravation de la qualité de l'air en hiver », a-t-il ajouté.